Bienvenue à Troyes.Nous sommes dans le département de l'Aube, en région Champagne-Ardennes.Quelle ville magnifique. Le patrimoine de Troyes est riche, témoignage d'un glorieux passé historique. Ville de bois, de pierre, de verre et de fer, Troyes vous réserve de belles surprises architecturales avec sa cathédrale, ses hôtels particuliers, ses églises aux vitraux magnifiques, sans oublier les typiques maisons à pans de bois. Se promener dans Troyes, c'est comme remonter le temps. On s'attendrait presque à croiser le poète...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - Présentation - Suite
Philippe ChauveauBonjour Sylvie. Merci de nous accueillir dans la belle ville de Troyes puisque j'ai déjà eu l'occasion de m'y balader un petit peu et c'est vrai que c'est une ville magnifique à laquelle vous êtes attachée. Cela fait maintenant pas mal d'années que vous êtes guide pour l'Office de Tourisme. La ville de Troyes s'est construite au fil des siècles avec plusieurs périodes. Quelles sont-elles ?Sylvie Coulonval C'est vrai ! Pour abréger, notre histoire peut être divisée en trois périodes importantes qui marquent la...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - Balade en ville - Suite
Philippe ChauveauNous avons quitté Troyes. Nous sommes à quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Troyes, dans la « côte des Bars ». Nous sommes précisément dans la commune d'Essoyes. Traversé par la rivière l'Ource, Essoyes est un joli village connu pour avoir accueilli pendant de nombreuses années le peintre Pierre-Auguste Renoir qui avait sa maison ici, derrière moi, mais aussi son atelier. Pierre-Auguste Renoir venait donc souvent à Essoyes en compagnie d'Aline, son épouse, qui était originaire d'ici, mais aussi avec la...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - Le souvenir de Renoir - Suite
La campagne autour de Troyes est très belle, notamment au Sud-Est de la ville, c'est la côte des Bars. Rappelons que le département de l'Aube représente ¼ de la production de champagne et dans chaque bouteille, c'est 1,2kg de raisin. Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous faire rencontrer des passionnés de la vigne, des viticulteurs. Nous irons tout d'abord à Loches sur Ource où se trouve la maison familiale Richardot puis nous vous emmènerons à Urville pour découvrir la maison Drappier.Champagne RichardotVous savez, le...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - Champagne ! - Suite
Philippe ChauveauLa ville de Troyes et le département de l'aube dans sa généralité sont étroitement associés à l'industrie de la bonneterie qui connut son apogée à la fin du XIXème siècle mais qui trouve ses origines dès les foires médiévales de Champagne. A Troyes, le musée de la bonneterie retrace cette histoire. Une histoire qui est loin d'être terminée contrairement à ce que l'on pourrait croire puisque de nouvelles marques voient encore le jour comme « Le Garçon français » crée par un jeune homme plein...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - La bonneterie d'hier à aujourd'hui - Suite
François BaroinSi vous interrogez le maire de Troyes depuis 20 ans sur la ville de Troyes, il vous dira que c'est à la fois le fond de son cœur et la plus belle ville de France ! Elle a une identité très forte, elle vient de très loin et se confond avec l'histoire de notre pays. Nos aînés nous ont apporté un patrimoine exceptionnel et notre histoire construit pour une part notre avenir C'est une ville préfecture qui rassemble dans son agglomération près de la moitié de la population du département de l'Aube. C'est une ville...
Les grands moments de l'art du 19ème siècle jusqu'aux années 1970 de Troyes - Le mot du maire - Suite
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
Présentation 1'26Bienvenue à Troyes. Nous sommes dans le département de l'Aube, en région Champagne-Ardennes.
Quelle ville magnifique. Le patrimoine de Troyes est riche, témoignage d'un glorieux passé historique.
Ville de bois, de pierre, de verre et de fer, Troyes vous réserve de belles surprises architecturales avec sa cathédrale, ses hôtels particuliers, ses églises aux vitraux magnifiques, sans oublier les typiques maisons à pans de bois.
Se promener dans Troyes, c'est comme remonter le temps.
On s'attendrait presque à croiser le poète Chrétien de Troyes, le mooine Bernard de Clervaux ou les marchands des célèbres foires médiévales de Troyes.
Ensemble, nous allons nous balader dans les rues de la cité, nous évoquerons aussi la bonnetterie, chère aux troyens, qu'il soit d'hier ou d'aujourd'hui.
Puis nous irons à quelques kilomètres de Troyes, à Essoyes précisément, où demeure le souvenir de Pierre-Auguste Renoir et de sa famille.
Enfin, n'oublions pas que nous sommes ici aussi en appellation champagne, l'occasion d'entrouvrir les portes de quelques caves.
Troyes se dévoile sur WTC
Bienvenue à Troyes.
Nous sommes dans le département de l'Aube, en région Champagne-Ardennes.
Quelle ville magnifique. Le patrimoine de Troyes est riche, témoignage d'un glorieux passé historique. Ville de bois, de pierre, de verre et de fer, Troyes vous réserve de belles surprises architecturales avec sa cathédrale, ses hôtels particuliers, ses églises aux vitraux magnifiques, sans oublier les typiques maisons à pans de bois. Se promener dans Troyes, c'est comme remonter le temps. On s'attendrait presque à croiser le poète Chrétien de Troyes, le mooine Bernard de Clervaux ou les marchands des célèbres foires médiévales de Troyes.
Ensemble, nous allons nous balader dans les rues de la cité, nous évoquerons aussi la bonnetterie, chère aux troyens, qu'il soit d'hier ou d'aujourd'hui. Puis nous irons à quelques kilomètres de Troyes, à Essoyes précisément, où demeure le souvenir de Pierre-Auguste Renoir et de sa famille. Enfin, n'oublions pas que nous sommes ici aussi en appellation champagne, l'occasion d'entrouvrir les portes de quelques caves.
Troyes se dévoile sur WTC
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
Balade en ville 6'31Bonjour Sylvie. Merci de nous accueillir dans la belle ville de Troyes puisque j'ai déjà eu l'occasion de m'y balader un petit peu et c'est vrai que c'est une ville magnifique à laquelle vous êtes attachée.
Cela fait maintenant pas mal d'années que vous êtes guide pour l'Office de Tourisme.
La ville de Troyes s'est construite au fil des siècles avec plusieurs périodes, quelles sont-elles ?
C'est vrai ! Pour abréger, notre histoire peut être divisée en trois périodes importantes qui marquent la ville et que l'on peut retrouver lorsqu'on se promène à travers le patrimoine architectural qui nous reste.
Une première période qui est la période médiévale, une deuxième, le XVIème siècle avec la Renaissance et une troisième période qui est le XIXème siècle.
La période médiévale ce sont bien sûr les foires de Champagne qui ont permis à la ville de connaître une prospérité importante.
Ce sont les comtes de Champagne qui ont développé ces foires qui existaient déjà auparavant mais qui en ont permis l'épanouissement et le développement en accueillant des négociants qui venaient de tout l'Occident.
La deuxième époque, c'est la Renaissance. Les foires de Champagne ne vont pas disparaître mais elles vont décliner suite au rattachement du comté au royaume de France et la ville de Troyes va beaucoup souffrir de la Guerre de Cent ans.
Il a fallu restaurer les édifices religieux qui étaient en ruines.
A cette époque, on a la chance d'avoir à Troyes de grosses familles bourgeoises d'origine drapière qui vont être en quelque sorte des mécènes en reconstruisant ou en décorant ces édifices.
A cette époque, la ville va être reconstruite. Toutes ces maisons à pans de bois que l'on voit dans le quartier St Jean datent du milieu du XVIème siècle.
C'est vraiment la Renaissance au sens large du terme et lorsque l'on parle de la Renaissance, du XVIème siècle ici, on parle du « beau XVIème troyen ».
Plus proche de nous, c'est le XIXèe siècle.
Le XIXème siècle est lié essentiellement à la bonneterie. Depuis la période médiévale, la bonneterie était déjà développée avec beaucoup de moutons et donc de la laine.
Au milieu du XVIIIème, on crée les premiers métiers à tisser et au XIXème, la révolution industrielle, le chemin de fer qui permettait d'écouler les produits manufacturés.
On développe des manufactures à l'extérieur du centre historique de la ville et la bonneterie va connaître ses heures de gloire à la fin du XIXème siècle devenant la deuxième production française de bonneterie.
On a coutume de dire que la ville de Troyes s'est construite dans un bouchon de champagne. Qu'est ce que cela veut dire ?
Le développement de la ville au fil des siècles a donné cette forme curieuse et fortuite de bouchon de champagne.
Nous sommes dans le quartier de la cathédrale, le plus ancien de la ville. Dites nous quelques mots sur cet édifice religieux.
C'est un puits de lumière avec 1500m2 de vitraux. Quand on entre dans la cathédrale St Pierre et St Paul, on est vraiment fasciné par ces couleurs, ces verrières qui représentent l'évolution de l'art du vitrail.
Nous continuons notre balade dans les rues de Troyes. Nous avons parlé des maisons à pans de bois mais la pierre est aussi présente avec notamment de beaux hôtels particuliers.
Oui, nous avons de beaux hôtels qui datent du milieu du XVIème siècle, construits après un incendie de la ville en pierre de Tonnerre,
la pierre de Bourgogne ou une alternative de craie et de brique que l'on appelle « l'appareillage champenois ».
La ville de Troyes est riche de ses édifices religieux. On en compte pas moins d'une dizaine.
Nous avons vu tout à l'heure la cathédrale, il y aussi l'église de la Madeleine dont nous sommes d'ailleurs dans le cimetière.
L'église de la Madeleine est chère au cœur des troyens car elle est remarquable par plusieurs éléments.
Elle est emblématique. C'était une petite paroisse mais riche car paroisse des gens de robe, des notaires.
Quand on entre dans cette église, on a un panel de tout l'art du début du XVIème siècle, à savoir la peinture, le vitrail et la sculpture.
Nous avons de très beaux vitraux de la fin XVème et du début XVIème dans le chœur, à hauteur d'homme, facilement lisible.
Nous avons un exemple de la statuaire champenoise avec cette magnifique Ste Marthe.
Et le clou du spectacle en quelque sorte, c'est ce jubé de pierre du début du XVIème siècle, de style gothique flamboyant.
On l'a dit en préambule, Sylvie, vous êtes guide de l'Office de Tourisme depuis plusieurs années et vous avez un véritablement attachement, un véritable amour pour la ville de Troyes. Comment l'expliquez-vous ?
On n'est jamais au bout de ses surprises, on découvre toujours des choses que ce soit dans les écrits ou au fur et mesure de ses promenades.
Et c'est toujours agréable de pouvoir en parler et de transmettre cet amour justement du patrimoine troyen qui revit d'années en années et les troyens sont de plus en plus conscients de la richesse de leur ville.
Merci Sylvie de nous avoir fait partager votre enthousiasme et on vous rendra visite pour découvrir plus en profondeur le patrimoine de Troyes.
Mais nous allons quitter la ville pour partir à une quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Troyes dans ce que l'on appelle « la côte des Bars » pour rendre visite à la famille Renoir.
Philippe Chauveau
Bonjour Sylvie. Merci de nous accueillir dans la belle ville de Troyes puisque j'ai déjà eu l'occasion de m'y balader un petit peu et c'est vrai que c'est une ville magnifique à laquelle vous êtes attachée. Cela fait maintenant pas mal d'années que vous êtes guide pour l'Office de Tourisme. La ville de Troyes s'est construite au fil des siècles avec plusieurs périodes. Quelles sont-elles ?
Sylvie Coulonval
C'est vrai ! Pour abréger, notre histoire peut être divisée en trois périodes importantes qui marquent la ville et que l'on peut retrouver lorsqu'on se promène à travers le patrimoine architectural qui nous reste. Une première période qui est la période médiévale, une deuxième, le XVIème siècle avec la Renaissance et une troisième période qui est le XIXème siècle. La période médiévale ce sont bien sûr les foires de Champagne qui ont permis à la ville de connaître une prospérité importante. Ce sont les comtes de Champagne qui ont développé ces foires qui existaient déjà auparavant mais qui en ont permis l'épanouissement et le développement en accueillant des négociants qui venaient de tout l'Occident. La deuxième époque, c'est la Renaissance. Les foires de Champagne ne vont pas disparaître mais elles vont décliner suite au rattachement du comté au royaume de France et la ville de Troyes va beaucoup souffrir de la Guerre de Cent ans. Il a fallu restaurer les édifices religieux qui étaient en ruines. À cette époque, on a la chance d'avoir à Troyes de grosses familles bourgeoises d'origine drapière qui vont être en quelque sorte des mécènes en reconstruisant ou en décorant ces édifices. À cette époque, la ville va être reconstruite. Toutes ces maisons à pans de bois que l'on voit dans le quartier St Jean datent du milieu du XVIème siècle. C'est vraiment la Renaissance au sens large du terme et lorsque l'on parle de la Renaissance, du XVIème siècle ici, on parle du « beau XVIème troyen ».
Philippe Chauveau
Plus proche de nous, c'est le XIXe siècle.
Sylvie Coulonval
Le XIXème siècle est lié essentiellement à la bonneterie. Depuis la période médiévale, la bonneterie était déjà développée avec beaucoup de moutons et donc de la laine. Au milieu du XVIIIème, on crée les premiers métiers à tisser et au XIXème, la révolution industrielle, le chemin de fer qui permettait d'écouler les produits manufacturés. On développe des manufactures à l'extérieur du centre historique de la ville et la bonneterie va connaître ses heures de gloire à la fin du XIXème siècle devenant la deuxième production française de bonneterie.
Philippe Chauveau
On a coutume de dire que la ville de Troyes s'est construite dans un bouchon de champagne. Qu'est-ce que cela veut dire ?
Sylvie Coulonval
Le développement de la ville au fil des siècles a donné cette forme curieuse et fortuite de bouchon de champagne.
Philippe Chauveau
Nous sommes dans le quartier de la cathédrale, le plus ancien de la ville. Dites-nous quelques mots sur cet édifice religieux.
Sylvie Coulonval
C'est un puits de lumière avec 1500m2 de vitraux. Quand on entre dans la cathédrale St Pierre et St Paul, on est vraiment fasciné par ces couleurs, ces verrières qui représentent l'évolution de l'art du vitrail.
Philippe Chauveau
Nous continuons notre balade dans les rues de Troyes. Nous avons parlé des maisons à pans de bois mais la pierre est aussi présente avec notamment de beaux hôtels particuliers.
Sylvie Coulonval
Oui, nous avons de beaux hôtels qui datent du milieu du XVIème siècle, construits après un incendie de la ville en pierre de Tonnerre, la pierre de Bourgogne ou une alternative de craie et de brique que l'on appelle « l'appareillage champenois ».
Philippe Chauveau
La ville de Troyes est riche de ses édifices religieux. On en compte pas moins d'une dizaine. Nous avons vu tout à l'heure la cathédrale, il y aussi l'église de la Madeleine dont nous sommes d'ailleurs dans le cimetière. L'église de la Madeleine est chère au cœur des troyens car elle est remarquable par plusieurs éléments.
Sylvie Coulonval
Elle est emblématique. C'était une petite paroisse mais riche car paroisse des gens de robe, des notaires. Quand on entre dans cette église, on a un panel de tout l'art du début du XVIème siècle, à savoir la peinture, le vitrail et la sculpture. Nous avons de très beaux vitraux de la fin XVème et du début XVIème dans le chœur, à hauteur d'homme, facilement lisible. Nous avons un exemple de la statuaire champenoise avec cette magnifique Ste Marthe. Et le clou du spectacle en quelque sorte, c'est ce jubé de pierre du début du XVIème siècle, de style gothique flamboyant.
Philippe Chauveau
On l'a dit en préambule, Sylvie, vous êtes guide de l'Office de Tourisme depuis plusieurs années et vous avez un véritablement attachement, un véritable amour pour la ville de Troyes. Comment l'expliquez-vous ?
Sylvie Coulonval
On n'est jamais au bout de ses surprises, on découvre toujours des choses que ce soit dans les écrits ou au fur et mesure de ses promenades. Et c'est toujours agréable de pouvoir en parler et de transmettre cet amour justement du patrimoine troyen qui revit d'années en années et les troyens sont de plus en plus conscients de la richesse de leur ville.
Philippe Chauveau
Merci Sylvie de nous avoir fait partager votre enthousiasme et on vous rendra visite pour découvrir plus en profondeur le patrimoine de Troyes. Mais nous allons quitter la ville pour partir à une quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Troyes dans ce que l'on appelle « la côte des Bars » pour rendre visite à la famille Renoir.
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
Le souvenir de Renoir 5'43Nous avons quitté Troyes. Nous sommes à quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Troyes, dans la « côte des Bars ».
Nous sommes précisément dans la commune d'Essoyes.
Traversé par la rivière l'Ource, Essoyes est un joli village connu pour avoir accueilli pendant de nombreuses années le peintre Pierre-Auguste Renoir qui avait sa maison ici, derrière moi, mais aussi son atelier.
Pierre-Auguste Renoir venait donc souvent à Essoyes en compagnie d'Aline, son épouse, qui était originaire d'ici, mais aussi avec la belle Gabrielle qui était à la fois la nourrice des enfants Renoir et l'un des modèles préférés du peintre.
Nous découvrirons ce village d'Essoyes en compagnie de Bernard Pharisien, il est en quelque sorte la mémoire vivante du village et nous irons aussi visiter l'espace muséel « Du côté des Renoir »
qui rend hommage au peintre mais aussi à ses trois fils, Claude la céramiste, Jean le cinéaste et Pierre le comédien.
Nous trinquerons aussi à la mémoire de la Belle Gabrielle, cette cuvée imaginée par les champagnes Charles Colin.
Nous avons une exposition permanente sur Renoir et sa famille où l'on découvre leur vie à Essoyes et pourqoui Renoir est venu à Essoyes avec sa femme, ses enfants, sa muse Gabrielle, qui était très importante pour lui.
Ensuite, il y a un parcours dans le village, qui amène à l'atelier de Renoir, là où il peignait lorsqu'il résidait à Essoyes.
L'atelier est composé de deux parties. Au rez-de-chaussée, on met en valeur le fauteuil roulant de Renoir, on montre sa dévotion à la peinture et à l'étage, c'est là où il peignait.
Il y cherchait la lumière et même s'in ne marchait pas, on le portait à l'atelier pour qu'il puisse peindre au plus proche de la lumière.
On a voulu mettre en évidence l'atmosphère de l'atelier de Renoir.
L'attachement de Renoir à la commune d'Essoyes se fait d'abord par sa femme. Elle était originaire du village et avait en tête une idée fixe, s'acheter quelque chose ici!
En 1896, les Renoir achètent cette maison familiale dans laquelle plusieurs générations se sont succédées.
Il y a plusieurs lettres de Renoir adressées soit à son marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel, soit à Berthe Morizot ou à son mari, Eugène Manet.
Il leur décrit de façon très positive son premier séjour à Essoyes en 1888.
Il veut leur décrire quelques charmes d'Essoyes, sa tranquillité mais pas encore les ciels car il arrive à l'automne.
Il avait plus de calme que sur le Côte d'Azur où il avait beaucoup de pression, beaucoup de monde autour de lui,
tous ces gens qui voulaient le voir. Ici, à Essoyes, il était tranquille.
Aline Charigot, c'est d'abord l'épouse de Renoir et la mère de ses enfants.
Mais elle arrive dans sa vie à un moment clé de sa carrière où il s'interroge sur l'Impressionnisme.
Gabrielle arrive beaucoup plus tard, à la naissance de Jean, en 1894, un peu avant qu'ils achètent la maison et c'est la sœur de mon grand-père.
Ce sont des gens qui se connaissent, se fréquentent, sont liés entre eux.
Elle va d'abord être nourrice puis il s'avère qu'elle va être un excellent modèle pour Renoir.
Philippe Chauveau
Nous avons quitté Troyes. Nous sommes à quarantaine de kilomètres au Sud-Est de Troyes, dans la « côte des Bars ». Nous sommes précisément dans la commune d'Essoyes. Traversé par la rivière l'Ource, Essoyes est un joli village connu pour avoir accueilli pendant de nombreuses années le peintre Pierre-Auguste Renoir qui avait sa maison ici, derrière moi, mais aussi son atelier. Pierre-Auguste Renoir venait donc souvent à Essoyes en compagnie d'Aline, son épouse, qui était originaire d'ici, mais aussi avec la belle Gabrielle qui était à la fois la nourrice des enfants Renoir et l'un des modèles préférés du peintre. Nous découvrirons ce village d'Essoyes en compagnie de Bernard Pharisien, il est en quelque sorte la mémoire vivante du village et nous irons aussi visiter l'espace muséel « Du côté des Renoir » qui rend hommage au peintre mais aussi à ses trois fils, Claude la céramiste, Jean le cinéaste et Pierre le comédien. Nous trinquerons aussi à la mémoire de la Belle Gabrielle, cette cuvée imaginée par les champagnes Charles Colin.
Lucie Royer
Chargée d'accueil
Nous avons une exposition permanente sur Renoir et sa famille où l'on découvre leur vie à Essoyes et pourqoui Renoir est venu à Essoyes avec sa femme, ses enfants, sa muse Gabrielle, qui était très importante pour lui. Ensuite, il y a un parcours dans le village, qui amène à l'atelier de Renoir, là où il peignait lorsqu'il résidait à Essoyes. L'atelier est composé de deux parties. Au rez-de-chaussée, on met en valeur le fauteuil roulant de Renoir, on montre sa dévotion à la peinture et à l'étage, c'est là où il peignait. Il y cherchait la lumière et même s'in ne marchait pas, on le portait à l'atelier pour qu'il puisse peindre au plus proche de la lumière. On a voulu mettre en évidence l'atmosphère de l'atelier de Renoir.
Bernard Pharisien
L'attachement de Renoir à la commune d'Essoyes se fait d'abord par sa femme. Elle était originaire du village et avait en tête une idée fixe, s'acheter quelque chose ici ! En 1896, les Renoir achètent cette maison familiale dans laquelle plusieurs générations se sont succédées. Il y a plusieurs lettres de Renoir adressées soit à son marchand de tableaux, Paul Durand-Ruel, soit à Berthe Morizot ou à son mari, Eugène Manet. Il leur décrit de façon très positive son premier séjour à Essoyes en 1888. Il veut leur décrire quelques charmes d'Essoyes, sa tranquillité mais pas encore les ciels car il arrive à l'automne. Il avait plus de calme que sur le Côte d'Azur où il avait beaucoup de pression, beaucoup de monde autour de lui, tous ces gens qui voulaient le voir. Ici, à Essoyes, il était tranquille. Aline Charigot, c'est d'abord l'épouse de Renoir et la mère de ses enfants. Mais elle arrive dans sa vie à un moment clé de sa carrière où il s'interroge sur l'Impressionnisme. Gabrielle arrive beaucoup plus tard, à la naissance de Jean, en 1894, un peu avant qu'ils achètent la maison et c'est la sœur de mon grand-père. Ce sont des gens qui se connaissent, se fréquentent, sont liés entre eux. Elle va d'abord être nourrice puis il s'avère qu'elle va être un excellent modèle pour Renoir.
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
Champagne ! 4'58La campagne autour de Troyes est très belle, notamment au Sud-Est de la ville, c'est la côte des Bars.
Rappelons que le département de l'Aube représente ¼ de la production de champagne et dans chaque bouteille, c'est 1,2kg de raisin.
Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous faire rencontrer des passionnés de la vigne, des viticulteurs.
Nous irons tout d'abord à Loches sur Ource où se trouve la maison familiale Richardot puis nous vous emmènerons à Urville pour découvrir la maison Drappier.
Vous savez, le mercredi, quand on vous demande d'aller aider vos parents dans les vignes, c'est pas toujours avec plaisir.
Puis après, je suis allé à l'école viticole. J'y ai appris pourquoi on taillait, comment on traitait la vigne, comment s'occuper des sols etc, et là, c'est devenu une évidence.
Les mots qui vont venir sont la terre, les paysages, la vigne… C'est la liberté aussi, être dehors !
La côte des Bars, c'est une succession de collines et de vallées avec des vignes accrochées sur les versants Sud et au sommet, sur les plateaux, des forêts ou des champs.
Ce sont des paysages très variés, pas monotones.
Les secrets de la maison Richardot sont simples :
on va parler d'authenticité, pas d'intermédiaire, je maîtrise tout, le pressurage, la vinification, la champagnisation, jusqu'au commerce.
On fait visiter la cave où nous sommes, notre salle d'accueil, le contact avec les gens.
Je ressens l'envie de passer ce patrimoine à mon fils, à ma fille. J'ai beaucoup de fierté d'avoir hérité de ces paysages, de ces vignes, j'ai envie de les donner en bon état et j'en prends grand soin.
Nos caves ont été fondées par St Bernard de Clairvaux, moine cistercien venu de Dijon. Il apporte en Champagne son savoir-faire de moine mais surtout le morillon noir qui est l'ancêtre du pinot noir.
Au fil des siècles, un accident a transformé notre vin rouge en vin blanc puisque la peau du raisin est rouge mais le jus à l'intérieur de chaque baie est blanc et du vin de messe, on est devenu le vin de la fête, ça change un peu de registre !
Nous sommes propriétaires de 57 hectares, nous en louons à peu près autant, donc cela fait une centaine d'hectares au sens du domaine, d'où une production supérieure à un million de bouteilles et nous exportons dans 90 pays.
Parmi les clients célèbres de la maison, on a bien entendu Charles de Gaulle qui est un voisin puisqu'il habitait à quinze minutes en DS d'ici.
La présidence de la République française depuis les années 2000 et le dernier en date est Barack Obama qui a apprécié notre Brut nature dans un restaurant parisien et en a commandé plusieurs bouteilles.
Notre passion, c'est vraiment de transformer le fruit en vin élégant, partir de la boue, de la terre de la Champagne.
C'est comme ça que nous sommes devenus producteurs, que nos vins ont été appréciés dans le monde, parce que nous nous sommes concentrés sur la transformation de la matière pour chercher l'excellence.
J'ai l'impression de vraiment faire partie d'une histoire. Je parle à mes ancêtres, je sais que mon grand-père et mon arrière-grand-père étaient là et ont choisi ces terrains.
Je leur parle en leur disant « Tu vois, cette année, on va faire un vin exceptionnel ». Et puis, j'ai mes enfants qui suivent. Donc, on s'inscrit dans la durée.
C'est pas tellement important ce qui se passe à Paris, New York ou Sydney. On a ces clients là qui nous apportent l'information, qui viennent nous voir, qui nous racontent ce qu'ils font.
Mais eux viennent chercher un moment hors du temps et nous aussi, nous avons l'impression d'être hors du temps et ça, c'est merveilleux !
La campagne autour de Troyes est très belle, notamment au Sud-Est de la ville, c'est la côte des Bars. Rappelons que le département de l'Aube représente ¼ de la production de champagne et dans chaque bouteille, c'est 1,2kg de raisin. Nous n'avons pas résisté au plaisir de vous faire rencontrer des passionnés de la vigne, des viticulteurs. Nous irons tout d'abord à Loches sur Ource où se trouve la maison familiale Richardot puis nous vous emmènerons à Urville pour découvrir la maison Drappier.
Champagne Richardot
Vous savez, le mercredi, quand on vous demande d'aller aider vos parents dans les vignes, c'est pas toujours avec plaisir. Puis après, je suis allé à l'école viticole. J'y ai appris pourquoi on taillait, comment on traitait la vigne, comment s'occuper des sols etc, et là, c'est devenu une évidence. Les mots qui vont venir sont la terre, les paysages, la vigne… C'est la liberté aussi, être dehors ! La côte des Bars, c'est une succession de collines et de vallées avec des vignes accrochées sur les versants Sud et au sommet, sur les plateaux, des forêts ou des champs. Ce sont des paysages très variés, pas monotones. Les secrets de la maison Richardot sont simples : on va parler d'authenticité, pas d'intermédiaire, je maîtrise tout, le pressurage, la vinification, la champagnisation, jusqu'au commerce. On fait visiter la cave où nous sommes, notre salle d'accueil, le contact avec les gens. Je ressens l'envie de passer ce patrimoine à mon fils, à ma fille. J'ai beaucoup de fierté d'avoir hérité de ces paysages, de ces vignes, j'ai envie de les donner en bon état et j'en prends grand soin.
Champagne Drappier
Nos caves ont été fondées par St Bernard de Clairvaux, moine cistercien venu de Dijon. Il apporte en Champagne son savoir-faire de moine mais surtout le morillon noir qui est l'ancêtre du pinot noir. Au fil des siècles, un accident a transformé notre vin rouge en vin blanc puisque la peau du raisin est rouge mais le jus à l'intérieur de chaque baie est blanc et du vin de messe, on est devenu le vin de la fête, ça change un peu de registre ! Nous sommes propriétaires de 57 hectares, nous en louons à peu près autant, donc cela fait une centaine d'hectares au sens du domaine, d'où une production supérieure à un million de bouteilles et nous exportons dans 90 pays. Parmi les clients célèbres de la maison, on a bien entendu Charles de Gaulle qui est un voisin puisqu'il habitait à quinze minutes en DS d'ici. La présidence de la République française depuis les années 2000 et le dernier en date est Barack Obama qui a apprécié notre Brut nature dans un restaurant parisien et en a commandé plusieurs bouteilles. Notre passion, c'est vraiment de transformer le fruit en vin élégant, partir de la boue, de la terre de la Champagne. C'est comme ça que nous sommes devenus producteurs, que nos vins ont été appréciés dans le monde, parce que nous nous sommes concentrés sur la transformation de la matière pour chercher l'excellence. J'ai l'impression de vraiment faire partie d'une histoire. Je parle à mes ancêtres, je sais que mon grand-père et mon arrière-grand-père étaient là et ont choisi ces terrains. Je leur parle en leur disant « Tu vois, cette année, on va faire un vin exceptionnel ». Et puis, j'ai mes enfants qui suivent. Donc, on s'inscrit dans la durée. C'est pas tellement important ce qui se passe à Paris, New York ou Sydney. On a ces clients là qui nous apportent l'information, qui viennent nous voir, qui nous racontent ce qu'ils font. Mais eux viennent chercher un moment hors du temps et nous aussi, nous avons l'impression d'être hors du temps et ça, c'est merveilleux !
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
La bonneterie d'hier à aujourd'hui 5'12La ville de Troyes et le département de l'aube dans sa généralité sont étroitement associés à l'industrie de la bonneterie
qui connut son apogée à la fin du XIXème siècle mais qui trouve ses origines dès les foires médiévales de Champagne.
A Troyes, le musée de la bonneterie retrace cette histoire.Une histoire qui est loin d'être terminée contrairement à ce que l'on pourrait croire puisque de nouvelles marques voient encore le jour comme
« Le Garçon français » crée par un jeune homme plein d'enthousiasme, fier d'œuvrer pour la renommée de sa ville d'origine.
Troyes a toujours été une ville de tissanderie, c'est-à-dire qu'au moment des foires de Champagne, celles-ci vont démarrer ici car on va y vendre les draps de laine qui étaient tissés.
La laine était un matériau très important, d'ailleurs vendu très cher aux foires de Champagne.
Il va y avoir une première manufacture à bas, pas très loin d'ici, qui était en fait un orphelinat.
C'est le début du tricotage ; on va leur donner la laine des moutons champenois et on va faire tricoter cette laine aux enfants et cela va prendre de plus en plus d'importance jusqu'à la deuxième moitié du XIXème siècle
où on va vraiment entrer dans l'industrialisation et l'implantation de grandes usines de bonneterie tout autour de la ville de Troyes, de ce fameux bouchon, créant une ceinture industrielle autour de la ville.
Jusqu'au début du XXème siècle, 25000 personnes travaillaient dans les bonneteries, c'est-à-dire pratiquement tous ceux qui pouvaient travailler, y compris les femmes.
La bonneterie a décliné mais elle est encore très importante sur l'Aube puisqu'elle fait encore travailler environ 5000, c'est un secteur économique et industriel très important.
Quand je me promène dans ma ville, il y a plein de bâtiments qui rappellent ce passé bonnetier. On a les usines reconverties en lofts, les maisons patronales ou les maisons ouvrières.
L'histoire de cette bonneterie est omniprésente dans l'architecture actuelle de la ville.
Quand on entre dans ce musée, on découvre plusieurs étages et plusieurs sections différentes sur ce patrimoine troyen.
Cette aventure est née à Miami où j'ai vécu quelques années.
J'y ai découvert une marque américaine qui avait un concept marketing très intéressant dans les sous-vêtements et c'est à cette époque que j'ai eu l'idée de créer « Garçon français ».
Je suis troyen d'origine et la bonneterie est un secteur que je connaissais depuis tout petit. Tous les troyens ont dans leur famille au moins une personne ayant travaillé dans la bonneterie.
Quand je me suis lancé, je me suis rapproché d'organismes qui mettaient en rapport les porteurs de projets avec les industries du textile
et je me suis rendu compte qu'à Troyes, tous les métiers étaient disponibles pour fabriquer un sous-vêtement.
Lorsque j'ai parlé de mon projet à ma famille et à mes amis, tout le monde a voulu me dissuader.
Mais j'avais ce besoin de créer, l'envie de me lancer ce nouveau défi et j'étais persuadé que fabriquer un sous-vêtement de qualité et de fabrication française pouvait être très porteur.
Dans le monde dans lequel nous vivons, il est difficile de se dire que l'on sera encore là dans cinq ans mais ce qui est enrichissant aujourd'hui,
c'est qu'à chaque fois que je vais visiter mes fournisseurs, vous avez un vrai savoir-faire, les personnes qui sont derrière ne sont pas des chiffres ce ne sont pas des comptes de résultats
mais de vraies personnes et lorsque vous entrez dans les ateliers, vous avez des rangées de couturières qui sont là depuis 30 ou 40 ans, qui font le même métier avec une dextérité, un savoir-faire de dingue !
A mon échelle, si je peux permettre de conserver la bonneterie à Troyes et conserver ce savoir-faire et cette qualité, j'aurai déjà fait beaucoup de choses !
Philippe Chauveau
La ville de Troyes et le département de l'aube dans sa généralité sont étroitement associés à l'industrie de la bonneterie qui connut son apogée à la fin du XIXème siècle mais qui trouve ses origines dès les foires médiévales de Champagne. A Troyes, le musée de la bonneterie retrace cette histoire. Une histoire qui est loin d'être terminée contrairement à ce que l'on pourrait croire puisque de nouvelles marques voient encore le jour comme « Le Garçon français » crée par un jeune homme plein d'enthousiasme, fier d'œuvrer pour la renommée de sa ville d'origine.
Christine Lerat
Guide OT
Troyes a toujours été une ville de tissanderie, c'est-à-dire qu'au moment des foires de Champagne, celles-ci vont démarrer ici car on va y vendre les draps de laine qui étaient tissés. La laine était un matériau très important, d'ailleurs vendu très cher aux foires de Champagne. Il va y avoir une première manufacture à bas, pas très loin d'ici, qui était en fait un orphelinat. C'est le début du tricotage ; on va leur donner la laine des moutons champenois et on va faire tricoter cette laine aux enfants et cela va prendre de plus en plus d'importance jusqu'à la deuxième moitié du XIXème siècle où on va vraiment entrer dans l'industrialisation et l'implantation de grandes usines de bonneterie tout autour de la ville de Troyes, de ce fameux bouchon, créant une ceinture industrielle autour de la ville. Jusqu'au début du XXème siècle, 25000 personnes travaillaient dans les bonneteries, c'est-à-dire pratiquement tous ceux qui pouvaient travailler, y compris les femmes. La bonneterie a décliné mais elle est encore très importante sur l'Aube puisqu'elle fait encore travailler environ 5000, c'est un secteur économique et industriel très important. Quand je me promène dans ma ville, il y a plein de bâtiments qui rappellent ce passé bonnetier. On a les usines reconverties en lofts, les maisons patronales ou les maisons ouvrières. L'histoire de cette bonneterie est omniprésente dans l'architecture actuelle de la ville. Quand on entre dans ce musée, on découvre plusieurs étages et plusieurs sections différentes sur ce patrimoine troyen.
Vicky Cafet
Créateur « Slip français »
Cette aventure est née à Miami où j'ai vécu quelques années. J'y ai découvert une marque américaine qui avait un concept marketing très intéressant dans les sous-vêtements et c'est à cette époque que j'ai eu l'idée de créer « Garçon français ». Je suis troyen d'origine et la bonneterie est un secteur que je connaissais depuis tout petit. Tous les troyens ont dans leur famille au moins une personne ayant travaillé dans la bonneterie. Quand je me suis lancé, je me suis rapproché d'organismes qui mettaient en rapport les porteurs de projets avec les industries du textile et je me suis rendu compte qu'à Troyes, tous les métiers étaient disponibles pour fabriquer un sous-vêtement. Lorsque j'ai parlé de mon projet à ma famille et à mes amis, tout le monde a voulu me dissuader. Mais j'avais ce besoin de créer, l'envie de me lancer ce nouveau défi et j'étais persuadé que fabriquer un sous-vêtement de qualité et de fabrication française pouvait être très porteur. Dans le monde dans lequel nous vivons, il est difficile de se dire que l'on sera encore là dans cinq ans mais ce qui est enrichissant aujourd'hui, c'est qu'à chaque fois que je vais visiter mes fournisseurs, vous avez un vrai savoir-faire, les personnes qui sont derrière ne sont pas des chiffres, ce ne sont pas des comptes de résultats mais de vraies personnes et lorsque vous entrez dans les ateliers, vous avez des rangées de couturières qui sont là depuis 30 ou 40 ans, qui font le même métier avec une dextérité, un savoir-faire de dingue ! A mon échelle, si je peux permettre de conserver la bonneterie à Troyes et conserver ce savoir-faire et cette qualité, j'aurai déjà fait beaucoup de choses !
Troyes dans l'Aube
De la bonneterie au champagne, un monde à découvrir
Le mot du maire 2'08Si vous interrogez le maire de Troyes depuis 20 ans sur la ville de Troyes, il vous dira que c'est à la fois le fond de son cœur et la plus belle ville de France !
Elle a une identité très forte, elle vient de très loin et se confond avec l'histoire de notre pays.
Nos aînés nous ont apporté un patrimoine exceptionnel et notre histoire construit pour une part notre avenir
C'est une ville préfecture qui rassemble dans son agglomération près de la moitié de la population du département de l'Aube.
C'est une ville et un département qui ont souffert des délocalisations, perdant près de mille emplois par an pendant vingt ans
avec malheureusement le désastre du textile mais c'est une ville qui, dans son identité, a su relever les défis de la diversification économique, de la perte démographique, du maintien de nos enfants.
On en multiplié par plus de deux le nombre d'étudiants en une vingtaine d'années.
On a restauré le centre ville en lui redonnant son identité et son âme, on a requalifié les espaces public
et on a restauré ses éléments de patrimoine qui font qu'aujourd'hui, c'est une ville touristique, à vocation nationale, européenne et internationale.
Il y a toutes les raisons de venir à Troyes, on y passe de bons moments, on a un regard, un coup d'œil magnifique qui vous ensorcellent parce que cette histoire que raconte
Troyes est aussi l'histoire de la France, celle que racontent de vieilles cités comme les nôtres, mais complètement projeté dans l'avenir.
C'est un honneur pour l'équipe municipale d'être aux côtés des troyens pour garantir le développement
et c'est, je le sais, toujours une joie pour ceux qui découvrent cette ville pour la première fois et un enchantement avec une seule envie, celle de revenir le plus vite possible.
J'espère que ces quelques images de Troyes et de ses environs vous auront donné envie de passer de bons moments dans ce beau département nature qu'est l'Aube,
l'Aube qui vous réserve d'autres belles surprises, gastronomiques notamment à l'image du restaurant de Christian Chabanon, « Le bois de beau séjour » où nous avons terminé notre périple.
Merci à toute l'équipe du Comité départemental du Tourisme qui nous a aidés à préparer ce reportage, merci à l'Office de Tourisme de Troyes pour son accueil et à très bientôt sur WTT.
François Baroin
Si vous interrogez le maire de Troyes depuis 20 ans sur la ville de Troyes, il vous dira que c'est à la fois le fond de son cœur et la plus belle ville de France ! Elle a une identité très forte, elle vient de très loin et se confond avec l'histoire de notre pays. Nos aînés nous ont apporté un patrimoine exceptionnel et notre histoire construit pour une part notre avenir C'est une ville préfecture qui rassemble dans son agglomération près de la moitié de la population du département de l'Aube. C'est une ville et un département qui ont souffert des délocalisations, perdant près de mille emplois par an pendant vingt ans avec malheureusement le désastre du textile mais c'est une ville qui, dans son identité, a su relever les défis de la diversification économique, de la perte démographique, du maintien de nos enfants. On en multiplié par plus de deux le nombre d'étudiants en une vingtaine d'années. On a restauré le centre ville en lui redonnant son identité et son âme, on a requalifié les espaces public et on a restauré ses éléments de patrimoine qui font qu'aujourd'hui, c'est une ville touristique, à vocation nationale, européenne et internationale. Il y a toutes les raisons de venir à Troyes, on y passe de bons moments, on a un regard, un coup d'œil magnifique qui vous ensorcellent parce que cette histoire que raconte Troyes est aussi l'histoire de la France, celle que racontent de vieilles cités comme les nôtres, mais complètement projeté dans l'avenir. C'est un honneur pour l'équipe municipale d'être aux côtés des troyens pour garantir le développement et c'est, je le sais, toujours une joie pour ceux qui découvrent cette ville pour la première fois et un enchantement avec une seule envie, celle de revenir le plus vite possible.
Philippe Chauveau
J'espère que ces quelques images de Troyes et de ses environs vous auront donné envie de passer de bons moments dans ce beau département nature qu'est l'Aube, l'Aube qui vous réserve d'autres belles surprises, gastronomiques notamment à l'image du restaurant de Christian Chabanon, « Le bois de beau séjour » où nous avons terminé notre périple. Merci à toute l'équipe du Comité départemental du Tourisme qui nous a aidés à préparer ce reportage, merci à l'Office de Tourisme de Troyes pour son accueil et à très bientôt sur WTT.