Le château de Malmaison

Le château de Malmaison

Joséphine vous accueille en sa demeure...

La visite 5'42

Le nom de Malmaison serait lié à un repaire d'envahisseurs normands pillant la région dès le IXème siècle. Au XIVème, une demeure seigneuriale est mentionnée sous le nom de Malmaison.
Achetée en 1390 par Charles Goudet, sergent d'armes de Charles VI, elle passe en 1771 à Jacques Jean le Couteulx du Molay,
riche banquier du royaume dont l'épouse tiendra ici même un salon littéraire réputé, recevant entre autres Madame Vigée Lebrun ou Bernardin de Saint Pierre.
La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu'ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte.
La suite, on la connaît. Dès 1800, Malmaison devient un rendez-vous incontournable du Consulat puis de l'Empire.Venez avec moi. Partons à la découverte de ce petit bijou d'élégance et de raffinement.
Alain Poujetoux, merci de nous recevoir pour webtvtourisme ici au château de Malmaison dont vous êtes l'un des conservateurs. Alors Malmaison indisociable de l'Impératrice Joséphine, mais finalement entre Malmaison et Joséphine ce fut un coup de foudre immédiat ?
Je pense que ce fut un coup de foudre assez rapide qui était d'autant plus rapide que Joséphine cherchait une sorte d'asile à ce moment-là. Elle y reste jusqu'à sa mort en 1814.
En revanche coup de foudre il y eu entre Bonaparte et Joséphine, en tout cas d'avantage de la part de Bonaparte que de la belle créole puisque lui était réellement épris.
Est-ce que finalement l'achat par Napoléon de Malmaison pour Joséphine, c'était un cadeau d'amour ?
On peut le voir comme ça. Il est certain qu'il n'était pas très satisfait de cette acquisition qui avait été faite sans son accord.
Mais il est certain que son geste a été assez généreux puisqu'il a accepté de s'engager et de payer les dette de son épouse.
Jusqu'à sa séparation avec Joséphine, Napoléon, Consul puis Empereur, venait fréquemment à Malmaison, notamment dans cette salle du conseil.
Oui c'est en fait une salle qu'il a beaucoup utilisé jusqu'en 1803, à peu près au moment où l'activité politique s'intensifiant, il lui fallait utiliser d'autres endroits.
Mais il est vrai que pendant quelques années, cette pièce a été le centre officieux du gouvernement.
Nous sommes ici dans la bibliothèque de Malmaison. Napoléon Empereur aimait beaucoup se retirer ici ?
Oui, c'est en fait la dernière pièce qui lui est consacré en propre dans l'enfilade des pièces du rez-de-chaussée, c'est-à-dire cette salle du conseil que nous venons de traverser et ici cette pièce qui est à la fois sa bibliothèque et son lieu de travail.
Pièce où il pouvait à la fois lire bien sur mais surtout consulter ses cartes et préparer éventuellement des plans de batailles.
Nous sommes ici dans le salon doré qui était en quelque sorte le grand salon de réception de Joséphine.
Oui disons que de ce côté-ci nous étions sous l'appartement de l'Impératrice.
C'est d'ailleurs symptomatique de constater que les lieux pour la distraction , pour la réception, pour les plaisirs, se situaient du côté de l'Impératrice et que les lieux du travail se situaient du côté de l'Empereur.
On a souvent l'image de Joséphine, la jolie créole un peu frivole. Ca c'était peut-être vrai au moment du Directoire, après que Joséphine eu connue la terreur et ait échappé de peu à la guillotine,
elle avait peut être besoin de revivre, mais ici à Malmaison, elle ne vivait pas du tout comme ça.
Non pas du tout, il faut s'imaginer une maison où l'on pratique les arts, où on s'intéresse aux sciences, où on lit, c'est un lieux de plaisir mais les plaisirs ne sont pas que distractions superficielles.
Alors ici à Malmaison, des lieux consacrés à la détente aux loisirs, il y en a, il y a la salle de billard, la bibliothèque et puis ce salon de musique.
Oui alors ce salon de musique a en fait une double fonction, c'est également une galerie de peintures.
Il faut dire que la maison n'était pas énorme, vous voyez qu'on en fait assez vite le tour. La maison n'était pas gigantesque et il faut utiliser les pièces à plusieurs fonctions et il y a des tableaux absolument partout
Nous arrivons dans les appartements privés de Joséphine. C'est ici qu'elle est morte dans cette chambre d'apparat.
C'est dans cette chambre effectivement que Joséphine meurt le 29 mai 1814.
C'est une chambre d'apparat, le décor est-elle que Joséphine l'a connu, tel qu'il était au moment de sa mort, mais pourquoi chambre d'apparat ?
Tout simplement parce qu'il faut faire remonter ce décor à l'époque d'après le divorce. Le goût de Joséphine change et surtout l'importance de la maison change.
Cette maison qui n'était que sa maison de campagne devient la résidence de sa majesté l'Impératrice Joséphine puisqu'elle garde ce titre.
Avant de nous quitter, quelques mots sur ce jardin, ce parc qui entoure Malmaison.
Ce parc, il faut dire qu'il est considérablement réduit par rapport à ce que Joséphine a connu puisqu'au temps de sa plus grande gloire le parc faisait 650 hectares autour du château.
Ce parc était à la fois un lieu de promenade, un lieu d'expérimentations puisqu'on y avait une bergerie, une serre chaude avec l'introduction en France de nombreuses plantes exotiques, un certain nombre d'animaux également.
Joséphine n'aimait pas trop les animaux féroces mais elle avait tout de même des kangourous, des cygnes noires que l'on voyaient pour la première fois en France, c'était une sorte de petit jardin d'Eden.
Alain Poujetoux, merci beaucoup de nous avoir reçu ici à Malmaison, et vous aussi si vous voulez en savoir plus, si vous voulez découvrir cet endroit magique qu'est le château de Malmaison,
je vous invite à cliquer sur la touche « Infos pratiques », vous saurez-tout pour préparer votre prochaine venue ici à Malmaison.

Le nom de Malmaison serait lié à un repaire d’envahisseurs normands pillant la région dès le IXème siècle. Au XIVème, une demeure seigneuriale est mentionnée sous le nom de Malmaison. Achetée en 1390 par Charles Goudet, sergent d’armes de Charles VI, elle passe en 1771 à Jacques Jean le Couteulx du Molay, riche banquier du royaume dont l’épouse tiendra ici même un salon littéraire réputé, recevant entre autres Madame Vigée Lebrun ou Bernardin de Saint Pierre.
La Révolution les amène à se séparer de Malmaison qu’ils vendent le 21 avril 1799 à Joséphine Bonaparte.
La suite, on la connaît. Dès 1800, Malmaison devient un rendez-vous incontournable du Consulat puis de l’Empire.
Venez avec moi. Partons à la découverte de ce petit bijou d’élégance et de raffinement.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Alain Poujetoux, merci de nous recevoir pour webtvtourisme ici au château de Malmaison dont vous êtes l'un des conservateurs. Alors Malmaison indissociable de l'Impératrice Joséphine, mais finalement entre Malmaison et Joséphine ce fut un coup de foudre immédiat ?

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Je pense que ce fut un coup de foudre assez rapide qui était d'autant plus rapide que Joséphine cherchait une sorte d'asile à ce moment-là. Elle y reste jusqu'à sa mort en 1814.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
En revanche coup de foudre il y eu entre Bonaparte et Joséphine, en tout cas d'avantage de la part de Bonaparte que de la belle créole puisque lui était réellement épris. Est-ce que finalement l'achat par Napoléon de Malmaison pour Joséphine, c'était un cadeau d'amour ?

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
On peut le voir comme ça. Il est certain qu'il n'était pas très satisfait de cette acquisition qui avait été faite sans son accord. Mais il est certain que son geste a été assez généreux puisqu'il a accepté de s'engager et de payer les dette de son épouse.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Jusqu'à sa séparation avec Joséphine, Napoléon, Consul puis Empereur, venait fréquemment à Malmaison, notamment dans cette salle du conseil.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Oui c'est en fait une salle qu'il a beaucoup utilisé jusqu'en 1803, à peu près au moment où l'activité politique s'intensifiant, il lui fallait utiliser d'autres endroits. Mais il est vrai que pendant quelques années, cette pièce a été le centre officieux du gouvernement.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Nous sommes ici dans la bibliothèque de Malmaison. Napoléon Empereur aimait beaucoup se retirer ici ?

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Oui, c'est en fait la dernière pièce qui lui est consacré en propre dans l'enfilade des pièces du rez-de-chaussée, c'est-à-dire cette salle du conseil que nous venons de traverser et ici cette pièce qui est à la fois sa bibliothèque et son lieu de travail. Pièce où il pouvait à la fois lire bien sur mais surtout consulter ses cartes et préparer éventuellement des plans de batailles.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Nous sommes ici dans le salon doré qui était en quelque sorte le grand salon de réception de Joséphine.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Oui disons que de ce côté-ci nous étions sous l'appartement de l'Impératrice. C'est d'ailleurs symptomatique de constater que les lieux pour la distraction , pour la réception, pour les plaisirs, se situaient du côté de l'Impératrice et que les lieux du travail se situaient du côté de l'Empereur.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
On a souvent l'image de Joséphine, la jolie créole un peu frivole. Ça c'était peut-être vrai au moment du Directoire, après que Joséphine eu connue la terreur et ait échappé de peu à la guillotine, elle avait peut être besoin de revivre, mais ici à Malmaison, elle ne vivait pas du tout comme ça.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Non pas du tout, il faut s'imaginer une maison où l'on pratique les arts, où on s'intéresse aux sciences, où on lit, c'est un lieux de plaisir mais les plaisirs ne sont pas que distractions superficielles.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Alors ici à Malmaison, des lieux consacrés à la détente aux loisirs, il y en a, il y a la salle de billard, la bibliothèque et puis ce salon de musique.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Oui alors ce salon de musique a en fait une double fonction, c'est également une galerie de peintures. Il faut dire que la maison n'était pas énorme, vous voyez qu'on en fait assez vite le tour. La maison n'était pas gigantesque et il faut utiliser les pièces à plusieurs fonctions et il y a des tableaux absolument partout

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Nous arrivons dans les appartements privés de Joséphine. C'est ici qu'elle est morte dans cette chambre d'apparat.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
C'est dans cette chambre effectivement que Joséphine meurt le 29 mai 1814.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
C'est une chambre d'apparat, le décor est-elle que Joséphine l'a connu, tel qu'il était au moment de sa mort, mais pourquoi chambre d'apparat ?

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Tout simplement parce qu'il faut faire remonter ce décor à l'époque d'après le divorce. Le goût de Joséphine change et surtout l'importance de la maison change. Cette maison qui n'était que sa maison de campagne devient la résidence de sa majesté l'Impératrice Joséphine puisqu'elle garde ce titre.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Avant de nous quitter, quelques mots sur ce jardin, ce parc qui entoure Malmaison.

Alain Poujetoux (conservateur de Malmaison)
Ce parc, il faut dire qu'il est considérablement réduit par rapport à ce que Joséphine a connu puisqu'au temps de sa plus grande gloire le parc faisait 650 hectares autour du château. Ce parc était à la fois un lieu de promenade, un lieu d'expérimentations puisqu'on y avait une bergerie, une serre chaude avec l'introduction en France de nombreuses plantes exotiques, un certain nombre d'animaux également. Joséphine n'aimait pas trop les animaux féroces mais elle avait tout de même des kangourous, des cygnes noires que l'on voyaient pour la première fois en France, c'était une sorte de petit jardin d'Eden.

Philippe Chauveau (Webtvtourisme)
Alain Poujetoux, merci beaucoup de nous avoir reçu ici à Malmaison, et vous aussi si vous voulez en savoir plus, si vous voulez découvrir cet endroit magique qu'est le château de Malmaison, je vous invite à cliquer sur la touche « Infos pratiques », vous saurez-tout pour préparer votre prochaine venue ici à Malmaison.

  • PRÉSENTATION
  • LA VISITE
  • MALMAISON INSOLITE
  • SOUS LE CHARME DE JOSÉPHINE
  • Bienvenue au château de Malmaison. Nous sommes à quelques kilomètres de Paris,dans un lieu ou le temps semble s'être arrêté. Malmaison, un nom qui rappelle le souvenir de Napoléon, qui aimait venir , se prélasser ici, loin du faste et du protocole du palais des tuileries. Malmaison, c'est aussi un château ou raisonnent encore les rires et les larmes de Joséphine. Aujourd'hui, Malmaison est un lieu à la fois bucolique et chargé d'histoire, ou chaque pièce évoque le sourire de l'impératrice.En cliquant sur les différents...Joséphine vous accueille en sa demeure... de Château de Malmaison - Présentation - Suite
    Le nom de Malmaison serait lié à un repaire d’envahisseurs normands pillant la région dès le IXème siècle. Au XIVème, une demeure seigneuriale est mentionnée sous le nom de Malmaison. Achetée en 1390 par Charles Goudet, sergent d’armes de Charles VI, elle passe en 1771 à Jacques Jean le Couteulx du Molay, riche banquier du royaume dont l’épouse tiendra ici même un salon littéraire réputé, recevant entre autres Madame Vigée Lebrun ou Bernardin de Saint Pierre. La Révolution les amène à se séparer de Malmaison...Joséphine vous accueille en sa demeure... de Château de Malmaison - La visite - Suite
    Bernard Chevallier (Ancien conservateur de Malmaison) Nous sommes dans la cave , hors ce ne sont pas de vraies caves parce qu'il y a un fossé tout autour, qui permet justement d'éclairer ces sous-sols.Et cette cheminée est l'ancienne cheminée du château quia servi pendant tout le 17eme, et le 18eme siècle.Elle a conservé sa potence sur laquelle on accrochait les marmites, avec à droite le grill, et à gauche le four à pain.Elle est restée en l'état, elle date de 1686, 1687 et n'a pas bougé depuis. Bonaparte, qui très vite...Joséphine vous accueille en sa demeure... de Château de Malmaison - Malmaison insolite - Suite
    Bernard Chevallier (Ancien conservateur de Malmaison) Joséphine d'abord est une femme dons toute l'acception du terme, c'est ce que Napoléon avait dit d'elle et surtout contrairement au cliché qui est véhiculé depuis très longtemps, l'oiseau des îles dépensier, femme légère. Ce n'est pas du tout ça. C'est une femme qui sait absolument ce qu'elle veut, qui s'en donne les moyens, qui apparemment, extérieurement comme ça apparaît insouciante mais qui en réalité va exactement là où elle souhaite se rendre. Caractère fort...Joséphine vous accueille en sa demeure... de Château de Malmaison - Sous le charme de Joséphine - Suite