Bienvenue à Monaco. Monaco, un nom qui fait rêver, ce petit pays dont les frontières sont des fleurs, comme le disait si joliment Colette.
Monaco est certes, un confetti sur la carte de l'Europe, mais c'est une nation à part entière, un pays qui siège même au conseil de l'ONU.
Si Monaco est connu dans le monde entier, c'est en partie grâce à sa famille princière, les Grimaldi, qui règnent ici depuis plus de 700 ans.
Monaco c'est aussi le grand prix de Formule 1, c'est le célèbre tournoi de tennis, ce sont les ballets de Monte-Carlo ainsi que l'orchestre philharmonique de Monte-Carlo, c'est le festival du cirque.
Monaco c'est le luxe, les palaces, les casinos, mais il ne faudrait pas s'arrêter à cette image glamour.
Monaco c'est aussi un passé, une histoire, une vielle ville authentique, un développement économique spectaculaire à partir de la deuxième moitié du XX ème siècle.
Et puis Monaco, ce sont des projets d'avenir pour le XXI ème siècle, des projets d'avenir étroitement liés à l'écologie et au développement durable.
Ensemble, nous allons arpenter les rues de la vielle ville, nous revivrons les fastes de la belle époque,
et puis nous évoquerons la famille Grimaldi, les princes de Monaco qui ont toujours cherché à développer leur principauté.
Nous vous donnerons les clefs pour réussir votre séjour à Monaco car il serait faux de croire que Monaco est réservé à une élite.Au contraire, Monaco est ouvert à tous les publics.
Nous découvrirons ensemble quelques lieux de visite, et ils sont nombreux ici en principauté, et puis enfin Monte-Carlo oblige, nous irons même au casino.
Nous profiterons du charme de la Riviera pour que continue à vivre la légende de Monaco.

Ce qui frappe lorsque l'on arrive à Monaco, ce sont ces gratte-ciel à l'architecture parfois audacieuse, mais n'oublions pas qu'à l'origine, Monaco était blotti sur son rocher.
Et si aujourd'hui la principauté entretient des relations très apaisées avec ses voisins -la France et l'Italie-, ça n'a pas toujours été le cas, et l'histoire de Monaco a parfois été très agitée.
Sur la prestigieuse place du palais, face aux appartements du prince, une statue de bronze est érigée depuis 1997.
C'est le premier Grimaldi de la dynastie, François le malicieux, qui s'est emparé de Monaco par la ruse, déguisé en moine, en 1297.
Depuis plus de 700 ans, le rocher appartient donc aux Grimaldi, mais l'histoire de la principauté a été tumultueuse...
À partir de 1524, et pendant plus d'un siècle, Monaco est sous protectorat espagnol.
En 1642, Honoré 2 s'affranchit de la tutelle du roi d'Espagne, il sera le premier prince monégasque.
Dès lors, la principauté est de nouveau sous la protection de la France, elle est même intégrée aux Alpes-Maritimes pendant 20 ans, de 1793 à 1814.
Nouveau bouleversement en 1815, le congrès de Vienne la place sous le protectorat du roi de Sardaigne.Enfin, en 1860, la principauté devient indépendante, et placée sous la protection de la France...
Après cette période historique agitée, le prince Charles 3 autorise, en 1863, l'exploitation du casino, et l'ouverture d'hôtels.
La principauté s'enrichit et se développe rapidement. L'achèvement du chemin de fer -Nice Vintimille- en 1868 assure la prospérité de Monte-Carlo : les impôts personnels, fonciers, mobiliers sont supprimés,
ce qui entraîne une intense activité de construction.L'opéra est inauguré en 1879.
En 1910, Albert 1er, est prince de Monaco depuis 20 ans.
Il est également savant, chercheur, océanographe, il crée l'institut océanographique qui devient une référence mondiale...
En 1922, Louis II prend le pouvoir.Son petit-fils, le prince Rainier 3, accède au trône en 1949.
Étape économique marquante de ce règne : la première pierre du quartier de Fontvieille, un quartier gagné sur la mer, est posée en 1971...
Enfin, si les images du mariage, mondain, médiatique, de la princesse Grace et du prince Rainier sont encore dans toutes les mémoires, en ce début de 21eme siècle,
c'est Albert 2 qui est aux commandes de la principauté, et la légende monégasque continue.
Comme on vient de le voir dans le reportage, l'histoire de Monaco n'a pas toujours été un long fleuve tranquille.
Henri Doria, vous êtes un vrai monégasque, il y a combien de monégasques finalement aujourd'hui ?
Je ne connais pas le nombre exact, 6000 et quelques, je n'ai pas le nombre en tête.
Sur une population d'à peu près 40 000 habitants.
Oui, 20 %.
Vous avez toujours vécu ici donc cette ville, vous la connaissez bien.
J'y suis né et j'ai toujours vécu ici.
Vous avez joué dans ces ruelles, enfant ?
J'ai joué enfant dans ces ruelles puisque j'étais élève à l'école des Frères à Monaco-Ville et j'étais petit chanteur à la maîtrise de la cathédrale.
Cette ville a-t-elle bougé ?Monaco-Ville, ce qu'on appelle le Rocher, est-ce qu'il y a eu beaucoup d'évolution ces 50 dernières années ?
Non, il n'y a pas eu beaucoup d'évolution.
Les rues sont restées les mêmes ?
Les rues sont restées les mêmes, les façades non pas été modifiées.
Toujours des façades colorés, ces balcons multicolores. Moi, j'aime beaucoup votre accent et il y a une langue monégasque. Cette langue, elle est toujours enseignée dans les écoles ?
Absolument, elle est obligatoire dans les écoles de la neuvième à la seconde, et elle est en option au bac
Henri Doria, on le sait, la famille Grimaldi est sur le Rocher depuis un petit peu plus de 700 ans.
Comment peut-on expliquer cet attachement entre la famille princière et les monégasques ? C'est une véritable histoire d'amour ?
Oui, parce que les princes ont toujours été très impliqués dans la vie des gens.
Moi, personnellement, je me souviens avoir vu le Prince Rainier et la Princesse Grace faire leurs courses en ville, avec les enfants et un garde du corps.
On a une certaine déférence, mais ça n'allait pas plus loin.
Cet attachement entre le prince souverain et la population, il y a aussi ce symbole lors de l'accession au trône, c'est cette remise de clef.
Ca remonte au Xvème siècle, ça signifiait que la population reconnaissait le pouvoir du prince. Il n'était pas là simplement par dynastie, mais le peuple estimait qu'il était là, à sa place.
Lorsqu'on est ici, sur le Rocher dans Monaco-Ville, il faut prendre le temps de flâner, d'observer tous les détails architecturaux, les petits escaliers très pentus.
Les traditions de Monaco -quand on est, comme vous, un véritable monégasque, quelles sont-elles ? Comme la Sainte-Dévote par exemple ?
La Sainte-Dévote évidemment. Il y a la procession qui part de la cathédrale, et qui, maintenant, fait simplement le tour du Rocher.
Mais quand j'étais enfant, nous descendions depuis la cathédrale jusqu'à l'église Sainte-Dévote, là-bas sur le port, en chantant les cantiques ce qui nous a amené les bienfaits du ciel, c'était fait pour ça d'ailleurs.
C'est quoi la spécialité de Monaco ?
Il y a le barbagiuan évidemment. C'est un petit beignet farci, ça fait comme un gros ravioli, mais la farce a une composition particulière, il y a surtout des légumes.
Il faut le déguster pour le découvrir.
Absolument. Et puis il y a la fougasse qui est un dessert, une pâte sèche avec dessus des fenouillettes, ce sont des grains d'anis et des dragées. C'est succulent ça, absolument.
Si vous deviez donner une définition du monégasque, qu'est-ce qui caractérise le monégasque, le vrai, le monégasque de souche ?
Je dirais un amour immodéré de son pays. En particulier, c'est le fait d'habiter sur un territoire très réduit 2--- km2,
d'en avoir vite fait le tour, d'en connaître un peu les coins et les recoins, pour peu qu'on s'en donne la peine, c'est un plaisir dans ces ruelles où il se passait, et se passe encore des choses extraordinaires.
Henri Doria, merci beaucoup de nous avoir fait découvrir le vieux Monaco, Monaco-Ville.
Monaco c'est aussi une ouverture sur le XXI ème siècle avec des projets que l'on doit au prince souverain et c'est ce que l'on va voir tout de suite.
Monaco, c'est évidemment le casino, les paillettes, et le commerce haut de gamme.
Monaco, c'est aussi l'immobilier, et le secteur touristique : hôtels et restaurants de luxe, bateaux de croisière, organisation de congrès.
Le tourisme, c'est 15% de l'économie monégasque. Mais derrière cette façade prestigieuse, se construit une ville ultra-moderne...
Il y a d'abord de nouveaux moyens de communication : une gare TGV dans les entrailles de la principauté ; et de nouveaux accès routiers directs avec les réseaux français et italiens...
Les grands travaux ont également permis à la principauté de s'étendre sur 40 hectares. Un port, 25 000 mètres carrés de sites de stockage, des locaux administratifs ou commerciaux : des terrains qui ont été gagnés sur la mer.
Ces nouveaux quartiers d'affaires abritent bien sur l'industrie bancaire et financière, mais également des PME, du monde cosmétique ou automobile.
Le gouvernement essaie de diversifier ce secteur en ne faisant pas seulement de la banque privée, mais aussi d'entrer d'autres sociétés de gestion financière.
Ensuite, depuis la création de la nouvelle zone, le terre plein de Fontvieille, il y a une trentaine d'années, il y a beaucoup d'industries qui se sont installées récemment,
notamment des industries cosmétiques, un fabricant de pièces détachées pour les voitures. Ce sont des choses dont on ne parle pas, et qui font vraiment partie de la vie économique monégasque.
Une centaine de petites et moyennes industries, emploie environ 4000 personnes, 10 % de la population salariée.
40 000 personnes viennent travailler chaque jour de France, d'Italie, de Grande-Bretagne.153 nationalités se côtoient, au coeur de ce petit territoire de 2 km2, capitale économique internationale, et multiculturel.

Ce serait un tort de croire que l'on peut découvrir Monaco en quelques heures, ou en une journée seulement.
Certes, la superficie de la principauté n'est pas élevée, moins de trois kilomètres carré, mais elle recèle de lieux de visite.
Que ce soit les appartements du palais princier, les jardins, jardin exotique, jardin animalier, jardin japonais.
Les musées aussi avec le musée des voitures anciennes, le musée des souvenirs Napoléoniens, musée des timbres et des monnaies, ou alors le musé océanographique
devant lequel nous nous trouvons, la principauté de Monaco vous réserve bien des surprises.
Dans les sous-sols de ce musée emblématique, sommeillent, des collections qui ont l'âge de l'institut océanographique, 100 ans tout juste, un siècle d'histoire.
600 000 visiteurs découvrent ici chaque année, des dizaines de spécimens : invertébrés, poissons, ou mammifères marins.
Plus de la moitié de la collection est constituée de spécimens recueillis par le Prince Albert Ier.
Souverain, navigateur passionné par les sciences, il a conduit 28 expéditions en Méditerranée et dans l'Atlantique Nord.
Le musée abrite également l'un des plus anciens aquariums scientifiques au monde.
Et fait rarissime, des coraux vivants y sont élevés.
La plupart du temps dans les aquariums, vous voyez des squelettes de coraux, juste la trame de calcium qui est blanche.
Ici nous nous acharnons et nous réussissons à mettre en oeuvre des environnements, des bio systèmes, et à mettre en oeuvre des coraux vivants.
C'est une particularité et ça rend nos aquariums particulièrement beaux, avec des couleurs féeriques qu'on ne trouve pas souvent ailleurs.
Sur les hauteurs de la principauté...Depuis 1933, des cactus géants profitent d'un ensoleillement exceptionnel.
Le jardin exotique, recense une quarantaine de familles différentes de cactés, à flanc de coteau, toujours fleuri, royaume de l'exubérance, de l'insolite, du surréalisme de la nature.
Le jardin est très fréquenté par les touristes étrangers, des groupes et des familles, 150 000 visiteurs par an.
C'est un jardin extrêmement spécialisé, c'est un jardin de plantes succulentes exotiques. Ce qui en fait, je crois la réputation, c'est l'ancienneté de la collection qui date de la toute fin du XIXe siècle.
Et donc les plantes ont eu le temps de s'acclimater, d'acquérir leur taille complètement adulte, et ceci dans un environnement aussi privilégié que celui de la principauté de Monaco.
2 fois par jour, la relève de la garde devant le palais princier, reste l'une des attractions phare de la principauté.
À l'intérieur des remparts, perché sur un promontoire, au pied des Alpes,le palais construit au XIIe siècle est toujours la résidence officielle du prince.
À deux pas du palais, la cathédrale, de style, roman byzantin, achevée en 1903, abrite quelques trésors artistiques.
Enfin, Monaco, c'est une vie culturelle unique, très riche,
le nouveau musée national vient d'ouvrir, de nombreux artistes internationaux se produisent, sans oublier l'opéra, les célèbres ballets et le festival international du cirque.
Nous sommes dans la continuité d'une tradition que l'on avait l'habitude de qualifier d'excellence, avec aujourd'hui un grand désir d'ouverture et de partage ;
nous avons la chance d'avoir d'abord un public résident qui est multiculturel, dans une certaine mesure puisqu'il y a les gens de Monaco,
et il y a ceux qui ont choisi de venir vivre avec nous. Et puis il y a le public de passage qui est très cosmopolite.
Donc, on a un public en général intéressé par la nouveauté, intéressé par la vie, intéressé par la création, intéressé par les choses en train de faire,
qui vient à Monaco retrouver, à la fois le parfum d'une certaine stabilité avec ce zeste, c'est plus qu'un zeste, ce grand trait de créativité.

On ne peut pas évoquer Monaco sans parler de Monte Carlo.
Monte Carlo est, en quelque sorte, l'un des quartiers de la principauté, et l'on doit Monte Carlo à un homme visionnaire :
François Blanc, qui à la fin du XIXe siècle, avec la complicité du prince de l'époque, le prince Charles III, décidât d'ériger, ici même, où nous nous trouvons sur le plateau des Spélugues,
rebaptisé Mont-Charles ou Monte Carlo décida donc d'ériger un casino, un hôtel et un opéra devant lequel nous nous trouvons.
La SBM (Société des Bains de Mer) voyait le jour. Et aujourd'hui encore la SBM, gère le casino et de nombreux établissements hôteliers de la principauté.
Ensemble, nous allons entrouvrir les portes de quelques-uns des palaces de Monaco. Nous irons jouer au casino. Nous irons également faire un petit tour dans cette très belle salle d'opéra que l'on doit à Charles Garnier.
Et puis nous irons faire du shopping aussi dans ce carré d'or autour de la place du casino. Bienvenue dans la magie Monte Carlo.
C'est le dernier endroit à la mode en principauté, et pourtant ce n'est ni un palace, ni une table traditionnelle. Mais ce petit restaurant japonais, 35 couverts, vient de décrocher sa première étoile au Michelin.
La consécration pour un établissement créé il y a tout juste, un an par le célèbre cuisinier français, Joël Robuchon.
C'est vrai qu'au bout de la première année, avoir une étoile, c'est quelque chose de très valorisant.
Il faut mettre en oeuvre déjà la qualité du produit, une fraîcheur incomparable, et être rigoureux dans son travail, être constant tout le temps, sur toute l'année.
Je pense que c'est la base, c'est la petite perle rare qui fait du bien à Monaco, je pense.
La concentration de restaurants étoilés est très élevée, 5 établissements sont répertoriés dans le guide Michelin, avec une mention pour le Louis XV d'Alain Ducasse, qui a décroché sa 3e étoile en 1990
En principauté, 95% des hôtels sont des établissements d'exception, 4 étoiles ou 4 étoiles luxe.
Cet hôtel qui compte 403 chambres attire une clientèle de vacanciers, qui profite de la plage privée, la piscine ou la salle de sport. Les clients sont français, italiens, anglais, russes ou viennent du Moyen-Orient.
Nous avons des clients de différents types de profils. Le touriste de loisir, mais aussi le touriste d'affaires en basse saison, comme janvier février.
C'est une clientèle qui est très fidèle puisque nous avons plus de 40% de clients qui reviennent dans notre établissement au fur et a mesure des années
En basse saison avec 14 salles de conférences, 50% de l'hôtel est occupé par une clientèle d'affaire. Mais à Monaco, la tendance peut être aussi contemporaine.
Changement radical d'ambiance et d'environnement, au coeur de la vielle ville, ce petit hôtel redessiné par un architecte monégasque joue une carte branchée, moderne, 17 chambres pour un public très ciblé.
Sa situation géographique est importante, c'est vraiment un hôtel urbain dans une rue du vieux quartier de Monaco, qui offre un mélange de façades anciennes avec une architecture et un design intérieur très contemporain.
On est dans un esprit très décalé quand même. En général notre cible c'est plutôt les 25-45 ans. Mais on voit finalement que les familles se sentent bien chez nous, des personnes un peu plus âgées aussi ;
donc tous les gens qui ont envie de découvrir quelque chose d'un peu différent et de profiter d'un hôtel avec une toute petite capacité pour être un peu comme chez soi, en dehors de chez soi.
Loisir ou travail, 300 000 touristes séjournent chaque année dans les 15 palaces et hôtels de la principauté.

On aurait tort de croire que Monaco est réservé à une élite. Certes le parc hôtelier de la principauté est composé essentiellement de palaces, mais on trouve aussi des hôtels accessibles à tous les publics.
Comment venir à Monaco ? C'est simple, en voiture via l'autoroute qui relie la France à l'Italie.
Vous pourrez également venir en train avec une toute nouvelle gare souterraine, et vous pourrez choisir la voie des airs, via l'aéroport de Nice et l'héliport de Monaco.
Une fois sur place, entre les appartements du palais princier et les jardins, vous n'aurez que l'embarras du choix pour les lieux de visite.
Et puis tout au long de l'année, vous apprécierez la richesse de la politique culturelle de la Principauté.
À quelle période faut-il venir à Monaco ? Finalement, vous serez bien ici en toute saison.
L'été, vous apprécierez les charmes de la Méditerranée, et l'hiver un climat particulièrement doux et un soleil très généreux.
Le tourisme de la principauté est fait d'un équilibre assez subtil. C'est-à-dire qu'il y a 150 ans, il y avait une seule clientèle qui venait uniquement l'hiver,
qui était tous les soirs en tuxedo, en black tie, en pension complète, qui arrivait en novembre et qui repartait en avril.
Donc au niveau du marketing, c'était très simple. Aujourd'hui, c'est complètement diversifié.
Vous avez 4 grandes familles de touristes qui font l'économie touristique de la principauté.
Vous avez une clientèle qui séjourne dans nos hôtels, ils sont à peu près 200 000 et séjournent 3 nuitées en moyenne.
Ensuite vous avez une deuxième population : les touristes d'affaires, tout ce qui est congrès, conférence, salons...Et là c'est à peu près 100 000 personnes qui résident également 3 nuitées.
Vous avez une troisième population qui est celle des croisières, grâce à la digue flottante de 350 m de long, nous accueillons maintenant plus de 200 bateaux de croisière.
On devrait atteindre 400 000 passagers de croisière en 2010.
Et dernière famille qui est en nombre la plus importante, la plus visible, ce sont ces touristes qui viennent du monde entier mais qui séjournent ailleurs qu'en principauté, c'est-à-dire sans hébergement.
On les estime entre 4,5 millions et 5 millions de visiteurs, à la journée, par an.
Nous avons 4 objectifs principaux, le premier de ces objectifs c'est le tourisme responsable. Ça se traduit par une charte, des mesures concrètes de réduction d'émission de CO2, ça se traduit par des menus biologiques.
Monaco est un pays qui a interdit le thon rouge depuis longtemps. Une démarche aussi dans les spas avec des produits de traitements biologiques.
Monaco est une marque mondiale, nous avons un réseau de 11 bureaux à l'étranger, tant en Europe que dans l'ensemble du Monde.
Nous progressons avec les objectifs que nous nous sommes fixés, c'est-à-dire augmenter certes le tourisme mais l'augmenter d'une façon qualitative,
en recherchant sur certains marchés des voyages d'affaires de petite taille, soit du tourisme individuel qui va venir séjourner ici, dans les hôtels le plus longtemps possible,
puisque nous mettons en avant une offre relativement nouvelle à Monaco qui est l'offre de tourisme de remise en forme et de bien être,
avec nos 4 centres de 4 spas extraordinaires, pour allonger la durée des séjours.
Donc voilà chaque marché dépend d'une stratégie adaptée au profil de clientèle de chacun de ces pays.