Bienvenus à Rouen, nous sommes en Seine Maritime, en Région Haute-Normandie, et Rouen est une ville particulièrement attachante, avec ses petites rues pittoresques, et c'est maisons à pans de bois. Rouen et son patrimoine autour de la cathédrale Notre Dame ou encore autour du palais de justice et du gros horloge. Mais Rouen se sont aussi des musées que nous allons parcourir ensemble, comme le musée des beaux-arts, le musée de la céramique ou encore le musée Flaubert de l'histoire de la médecine. Sans oublier les chefs, les...
Patrimoine, musées, gastronomie... de Musée des Beaux-Arts de Rouen - Présentation - Suite
Philippe Chauveau :Bonjour Killian. Killian Penven. Merci de nous accueillir à Rouen. Alors forcément j'ai un petit doute, Killian Penven, c'est pas très normand tout ça, ça a une petite consonance bretonne tout de même.Killian Penven :Effectivement mon nom pourrait prêter à confusion, je ne suis pas un breton d'adoption mais mes origines sont bien normandes.Philippe Chauveau :Killian, vous êtes passionné d'histoire et vous êtes guide conférencier ici, à l'office de tourisme de Rouen. Vous allez tout savoir sur l'histoire...
Patrimoine, musées, gastronomie... de Musée des Beaux-Arts de Rouen - Balade rouennaise - Suite
Outre ses quartiers médiévaux et ses maisons à pans de bois telles que nous les avons vues, Rouen possède plus d'une centaines d'hôtels particuliers comme celui-ci. Nous sommes ici à l'hôtel d'Ocqueville, ce beau bâtiment XVIIième siècle qui abrite le musée de la céramique. Car il faut rappeler qu'au XVIIième et au XVIIIième, la faïence a fait la réputation, la renommée de la cité normande.Le musée de la céramique a été inauguré au en 1984, c'est un hôtel particulier dont la construction avait débuté au XVIIième...
Patrimoine, musées, gastronomie... de Musée des Beaux-Arts de Rouen - Musée de la céramique - Suite
Le musée des beaux-arts de Rouen est considéré comme l'un des plus important de France. Déjà par la taille, la taille de ce bâtiment, un bâtiment impressionnant, construit à la fin du XIXième siècle pour abriter spécifiquement les collections. Des collections artistiques qui vont de la période médiévale à la période contemporaine. Et tous les grands noms de la création artistique sont là. Si je vous parle de David d'Angers, de Sisley, de Renoir, de Monet, de Caillebotte, du Caravage ou encore de Delacroix, ils sont tous...
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nous sommes dans un autre quartier de Rouen, un peu excentré par rapport à la cathédrale et à la place du vieux marché, nous sommes près de l'Hôtel Dieu, donc dans un quartier XVIIIième siècle et nous sommes ici au musée Flaubert qui est aussi le musée de l'histoire de la médecine. Pourquoi ? Tout simplement parce que Gustave Flaubert est né ici dans ce pavillon, en 1821 à deux pas de l'Hôtel Dieu où son père était chirurgien. Et c'est ce que nous allons découvrir ensemble.Nous sommes ici au musée Flaubert, et nous...
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Philippe Chauveau :
Entre deux visites de musées ou de monuments, vous aurez besoin de reprendre des forces et ça tombe bien car Rouen vous réserve de belles surprises gustatives. Il y a des chefs étoilés, il y a des tables gastronomiques et puis il y a aussi ce club. Le club des toques Rouen Val de Seine, un club qui réunit plusieurs chefs de la région, notamment Thomas Lemelle. Des chefs qui se sont regroupés pour offrir le meilleur de la gastronomie. Direction le Saint Hilaire, où Thomas Lemelle aime cuisiner des produits...
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Rouen Vallée de Seine
Patrimoine, musées, gastronomie...
Présentation 1'00Bienvenus à Rouen, nous sommes en Seine Maritime, en Région Haute-Normandie, et Rouen est une ville particulièrement attachante, avec ses petites rues pittoresques, et c'est maisons à pans de bois.
Rouen et son patrimoine autour de la cathédrale Notre Dame ou encore autour du palais de justice et du gros horloge. Mais Rouen se sont aussi des musées que nous allons parcourir ensemble, comme le musée des beaux-arts,
le musée de la céramique ou encore le musée Flaubert de l'histoire de la médecine. Sans oublier les chefs, les chefs cuisiniers qui portent haut les couleurs des produits régionaux. Tout cela à découvrir ensemble. Rouen s'offre à vous sur WTT.
Bienvenus à Rouen, nous sommes en Seine Maritime, en Région Haute-Normandie, et Rouen est une ville particulièrement attachante, avec ses petites rues pittoresques, et c'est maisons à pans de bois. Rouen et son patrimoine autour de la cathédrale Notre Dame ou encore autour du palais de justice et du gros horloge. Mais Rouen se sont aussi des musées que nous allons parcourir ensemble, comme le musée des beaux-arts, le musée de la céramique ou encore le musée Flaubert de l'histoire de la médecine. Sans oublier les chefs, les chefs cuisiniers qui portent haut les couleurs des produits régionaux. Tout cela à découvrir ensemble. Rouen s'offre à vous sur WTT.
Rouen Vallée de Seine
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Balade rouennaise 9'49Bonjour Killian. Killian Penven. Merci de nous accueillir à Rouen. Alors forcément j'ai un petit doute, Killian Penven, c'est pas très normand tout ça, ça a une petite consonance bretonne tout de même.
Effectivement mon nom pourrait prêter à confusion, je ne suis pas un breton d'adoption mais mes origines sont bien normandes.
Killian, vous êtes passionné d'histoire et vous êtes guide conférencier ici, à l'office de tourisme de Rouen. Vous allez tout savoir sur l'histoire millénaire de cette belle cité normande.
Killian, on ne peut pas parler de Rouen sans évoquer la cathédrale. Cette cathédrale majestueuse avec des dimensions impressionnantes.
Oui c'est un cathédrale très importante puisque c'est la primat de Normandie, sachant que la région historiquement est l'une des plus riche de France. Et puis c'est avant tout la plus grande cathédrale de France par sa hauteur, elle culmine à 151 mètres.
Et curieusement cette cathédrale n'a été que peu endommagée pendant les bombardements de la seconde guerre.
Alors uniquement sur le flanc sud, elle a été protégée par chance ou en tout cas épargnée par un miracle diront les croyants, mais en tout cas c'est un cathédrale qui resplendit aujourd'hui à la fois par sa qualité architecturale depuis l'art roman jusqu'à la fin de l'art gothique.
Et nous apercevons ici la tour Saint Romain. Saint Romain ce n'est pas n'importe qui pour les rouennais.
Saint Romain c'est le Saint patron de la ville de Rouen, il aura accompli la miracle de libérer la ville d'un dragon ou d'une gargouille. Et ensuite de manière plus populaire, c'est devenu une fête foraine donc la première fête foraine de France.
Killian quand on sait que la ville de Rouen, à été beaucoup endommagée pendant la seconde guerre mondiale, il y a eu les bombardements. On est étonnés de voir qu'il y a tant de beaux restes dans le patrimoine.
Autant de maisons médiévales, notamment des maisons à pans de bois, combien on recense-t-on aujourd'hui ?
On est sur un centre historique qui préserve à peu près 2000 maisons, dont à peu près 200 qui seraient médiévales. Donc on serait sur un centre historique qui est majoritairement préservé.
Comment la ville, comment la collectivité fait-elle pour valoriser ce patrimoine, et notamment toutes ces maisons à pans de bois ?
Déjà, à Rouen on est sur un secteur sauvegardé. C'est à dire que la majorité du centre ville historique est protégé. On est sur une ville qui possède l'un des pourcentages les plus élevés, de monuments protégés au titre des monuments historiques par habitant,
donc ça aussi ce n'est pas négligeable. On ne peut pas construire de grands buildings et détruire un quartier entier de maisons historiques.
Quel regard les rouennais portent-ils sur ce patrimoine qui les environne ?
C'est avant tout un sentiment d'authenticité, puisque chaque quartier va avoir son monument phare, sa propre vie et une préservation que l'on a nul part ailleurs en France.
Killian, en se baladant comme ça dans les rues du vieux Rouen, un peu partout, des églises, des clochers. Encore un exemple avec l'église Saint Ouen, c'est ça ?
Oui c'est une église abbatiale de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint Ouen. Donc une ancienne abbaye très puissante au Moyen-age en plein cœur de la ville.
Et Jeanne d'Arc y a joué un rôle ici. En tout cas la bâtiment à joué un rôle dans l'histoire de Jeanne d'Arc.
Oui, comme l'abbaye était très puissante, une partie du procès de condamnation de Jeanne, à eu lieu dans les anciens bâtiments conventuels de l'abbaye.
On a tendance à dire que Rouen est « la ville aux cents clochers ». Alors ça c'est un coup marketing pour l'office du tourisme ou effectivement il y a bel et bien 100 clochers ?
Non, Victor Hugo bien entendu aimait la ville, c'était une image, l'une des images de la ville. Puisqu'à l'époque, au XIX ème siècle, il y avait à la fois encore de nombreuses églises mais également des couvents,
donc on sait qu'il y avait plusieurs dizaines de clochers effectivement visibles depuis les collines environnantes.
Et alors ça, ce bâtiment ?
On est à coté de l'ancien parlement de Normandie, qui est l'actuel Palais de justice et qui va conjuguer à la fois l'architecture gothique et l'architecture de la Renaissance. Il est bâti sur l'ancien clos juif, car il y avait une forte population juive au Moyen-age.
Jusqu'à ce qu'ils soient chassés par Philippe Auguste.
Tout à fait.
Killian, nous sommes là devant l'un des joyaux de Rouen. C'est l'église Saint Macloud avec sa dentelle de pierre.
Oui, alors déjà le nom Saint Macloud vient de l'irlandais Mac Leod. Donc on a déjà une influence de l'outre manche et puis cette dentelle pierre, c'est la finesse attribuée à l'ensemble des sculptures sur les galbes,
donc c'est les parties triangulaires et également finesse sur l'ensemble des personnages que l'on voit toute cette statuaire finement décorée.
Et quelle est la pierre qui compose cette église comme la plupart des monuments de Rouen ?
Alors c'est une pierre calcaire, une pierre blanche de la vallée de Seine, qui venait sans doute des carrières de pierre de Chaumont ou de Vernon et très identifiable par ces toutes petites incrustation de silex noirs.
Allons voir.
Nous voici dans une rue importante pour les Rouennais, et ça de tout temps. C'est la rue du Gros Horloge, c'est en quelque sorte le poumon de la ville, et historiquement, c'est l'artère où tout à commencé quelque part.
Oui ça a toujours été d'abord une rue commerçante, avec des échoppes, avec des habitations et puis aujourd'hui ça reste une rue très populaire. Et cette rue du Gros Horloge relie la cathédrale à la place du vieux marché.
Justement, quelle est l'utilité de ce beffroi, de ce Gros Horloge ?
Ce beffroi, c'est avant le symbole économique de la ville, au moment où Rouen est la deuxième ville du royaume de France.
Donc on est à la fin de l'art gothique et au début de la Renaissance et il y a tout un tas de sculptures qui font référence à la fois au pouvoir de la ville et à la fois au pouvoir religieux.
Vous parlez notamment de ce berger avec son mouton. Ce n'est pas une allégorie religieuse ?
Justement on est sur une sculpture quasiment à échelle humaine. Qui va se trouver sous l'arche de cette horloge. En fait c'est la parabole biblique du bon berger entouré de son troupeau de fidèles,
et c'est également une référence à l'industrie textile dont Rouen tirait sa richesse durant tout le Moyen-age.
Et juste après le beffroi, la place du vieux marché ?
Exactement, lieu où Jeanne d'Arc a été brulée.
Alors allons-y.
Nous voici devant un autre lieu emblématique de la ville de Rouen, c'est ce qu'on appelle communément la place du marché qui allie les construction anciennes, médiévales et les constructions modernes dû aux bombardements de la seconde guerre mondiale.
Puis lieu important puisque nous sommes sur le bûcher, là où a été brulée Jeanne d'Arc.
C'est une place comme son nom l'indique qui accueille toujours un marché. Marché qui jouxte par ses halles, l'église contemporaine, dédiée à Sainte Jeanne d'Arc, monument très important puisqu'il jouxte également le bûcher où Jeanne d'Arc a été brulée au moment de sa condamnation.
Cette place, Killian, est aussi le lieu d'un autre personnage célèbre, d'un baptisé célèbre, dans l'église primitive.
Oui, Pierre Corneille, le grand littérateur du XVII ème siècle, qui a notamment écrit « Le Cid », qui a été baptisé juste à coté dans cette église primitive et sa maison natale se visite juste à coté, également de la place du vieux marché.
Killian, merci beaucoup de nous avoir donné un bel aperçu des atouts, du charme de la ville de Rouen. Bien sur si on veut participer aux visites organisées par l'office du tourisme, si on veut en savoir plus, on vous rend visite justement dans vos locaux.
L'office du tourisme, qui est située juste en face de la cathédrale, dans un très beau bâtiment.
Oui c'est le premier bâtiment Renaissance de la ville de Rouen, l'ancien bureau des finances de la ville. Bâtiment aussi très connu, puisque Claude Monet, a peint une partie de sa fameuse série des cathédrales de Rouen, et lieu donc emblématique de la ville, juste en face de la cathédrale.
Merci beaucoup Killian
Merci
Philippe Chauveau :
Bonjour Killian. Killian Penven. Merci de nous accueillir à Rouen. Alors forcément j'ai un petit doute, Killian Penven, c'est pas très normand tout ça, ça a une petite consonance bretonne tout de même.
Killian Penven :
Effectivement mon nom pourrait prêter à confusion, je ne suis pas un breton d'adoption mais mes origines sont bien normandes.
Philippe Chauveau :
Killian, vous êtes passionné d'histoire et vous êtes guide conférencier ici, à l'office de tourisme de Rouen. Vous allez tout savoir sur l'histoire millénaire de cette belle cité normande.
Philippe Chauveau :
Killian, on ne peut pas parler de Rouen sans évoquer la cathédrale. Cette cathédrale majestueuse avec des dimensions impressionantes.
Killian Penven :
Oui c'est un cathédrale très importante puisque c'est la primat de Normandie, sachant que la région historiquement est l'une des plus riche de France. Et puis c'est avant tout la plus grande cathédrale de France par sa hauteur, elle culmine à 151 mètres.
Philippe Chauveau :
Et curieusement cette cathédrale n'a été que peu endommagée pendant les bombardements de la seconde guerre.
Killian Penven :
Alors uniquement sur le flanc sud, elle a été protégée par chance ou en tout cas épargnée par un miracle diront les croyants, mais en tout cas c'est un cathédrale qui resplendit aujourd'hui à la fois par sa qualité architecturale depuis l'art roman jusqu'à la fin de l'art gothique.
Philippe Chauveau :
Et nous apercevons ici la tour Saint Romain. Saint Romain ce n'est pas n'importe qui pour les rouennais.
Killian Penven :
Alors Saint Romain c'est le Saint patron de la ville de Rouen, il aura accompli la miracle de libérer la ville d'un dragon ou d'une gargouille. Et ensuite de manière plus populaire, c'est devenu une fête foraine donc la première fête foraine de France.
Philippe Chauveau :
Killian quand on sait que la ville de Rouen, à été beaucoup endommagée pendant la seconde guerre mondiale, il y a eu les bombardements. On est étonnés de voir qu'il y a tant de beaux restes dans le patrimoine. Autant de maisons médiévales, notamment des maisons à pans de bois, combien on recense-t-on aujourd'hui ?
Killian Penven :
Alors on est sur un centre historique qui préserve à peu près 2000 maisons, dont à peu près 200 qui seraient médiévales. Donc on serait sur un centre historique qui est majoritairement préservé.
Philippe Chauveau : Comment la ville, comment la collectivité fait-elle pour valoriser ce patrimoine, et notamment toutes ces maisons à pans de bois.
Killian Penven :
Déjà, à Rouen on est sur un secteur sauvegardé. C'est à dire que la majorité du centre ville historique est protégé. On est sur une ville qui possède l'un des pourcentages les plus élevés, de monuments protégés au titre des monuments historiques par habitant, donc ça aussi ce n'est pas négligeable. On ne peut pas construire de grands buildings et détruire un quartier entier de maisons historiques.
Philippe Chauveau :
Quel regard les rouennais portent-ils sur ce patrimoine qui les environne ?
Killian Penven :
C'est avant tout un sentiment d'authenticité, puisque chaque quartier va avoir son monument phare, sa propre vie et une préservation que l'on a nul part ailleurs en France.
Philippe Chauveau :
Killian, en se baladant comme ça dans les rues du vieux Rouen, un peu partout, des églises, des clochers. Encore un exemple avec l'église Saint Ouen, c'est ça ?
Killian Penven :
Oui c'est une église abbatiale de l'ancienne abbaye bénédictine de Saint Ouen. Donc une ancienne abbaye très puissante au Moyen-age en plein cœur de la ville.
Philippe Chauveau :
Et Jeanne d'Arc y a joué un rôle ici. En tout cas la bâtiment à joué un rôle dans l'histoire de Jeanne d'Arc.
Killian Penven :
Oui, comme l'abbaye était très puissante, une partie du procès de condamnation de Jeanne, à eu lieu dans les anciens bâtiments conventuels de l'abbaye.
Philippe Chauveau :
On a tendance à dire que Rouen est « la ville aux cents clochers ». Alors ça c'est un coup marketing pour l'office du tourisme ou effectivement il y a bel et bien 100 clochers ?
Killian Penven :
Non, Victor Hugo bien entendu aimait la ville, c'était une image, l'une des images de la ville. Puisqu'à l'époque, au XIX ème siècle, il y avait à la fois encore de nombreuses églises mais également des couvents donc on sait qu'il y avait plusieurs dizaines de clochers effectivement visibles depuis les collines environnantes.
Philippe Chauveau :
Et alors ça, ce bâtiment ?
Killian Penven :
On est à coté de l'ancien parlement de Normandie, qui est l'actuel Palais de justice et qui va conjuguer à la fois l'architecture gothique et l'architecture de la Renaissance. Il est bâti sur l'ancien clos juif, car il y avait une forte population juive au Moyen-age.
Philippe Chauveau :
Jusqu'à ce qu'ils soient chassés par Philippe Auguste.
Killian Penven :
Tout à fait.
Philippe Chauveau :
Killian, nous sommes là devant l'un des joyaux de Rouen. C'est l'église Saint Macloud avec sa dentelle de pierre.
Killian Penven :
Oui, alors déjà le nom Saint Macloud vient de l'irlandais Mac Leod. Donc on a déjà une influence de l'outre manche et puis cette dentelle pierre, c'est la finesse attribuée à l'ensemble des sculptures sur les gabes, donc c'est les parties triangulaires et également finesse sur l'ensemble des personnages que l'on voit toute cette statuaire finement décorée.
Philippe Chauveau :
Et quelle est la pierre qui compose cette église comme la plupart des monuments de Rouen ?
Killian Penven :
Alors c'est une pierre calcaire, une pierre blanche de la vallée de Seine, qui venait sans doute des carrières de pierre de Caumont ou de Verlon et très identifiable par ces toutes petites incrustation de silex noirs.
Philippe Chauveau :
Allons voir.
Philippe Chauveau :
Nous voici dans une rue importante pour les Rouennais, et ça de tout temps. C'est la rue du Gros Horloge, c'est en quelque sorte le poumon de la ville, et historiquement, c'est l'artère où tout à commencé quelque part.
Kylian Penven :
Oui ça a toujours été d'abord une rue commerçante, avec des échoppes, avec des habitations et puis aujourd'hui ça reste une rue très populaire. Et cette rue du Gros Horloge relie la cathédrale à la place du vieux marché.
Philippe Chauveau :
Justement, quelle est l'utilité de ce beffroi, de ce Gros Horloge ?
Killian Penven :
Ce beffroi, c'est avant le symbole économique de la ville, au moment où Rouen est la deuxième ville du royaume de France. Donc on est à la fin de l'art gothique et au début de la Renaissance et il y a tout un tas de sculptures qui font référence à la fois au pouvoir de la ville et à la fois au pouvoir religieux.
Philippe Chauveau :
Vous parlez notamment de ce berger avec son mouton. Ce n'est pas une allégorie religieuse ?
Killian Penven :
Justement on est sur une sculpture quasiment à échelle humaine. Qui va se trouver sous l'arche de cette horloge. En fait c'est la parabole biblique du bon berger entouré de son troupeau de fidèles, mais c'est également une référence à l'industrie textile dont Rouen tirait sa richesse durant tout le Moyen-age.
Philippe Chauveau :
Et juste après le beffroi, la place du vieux marché ?
Killian Penven :
Exactement, lieu où Jeanne d'Arc a été brulée.
Philippe Chauveau :
Alors allons-y.
Philippe Chauveau :
nous voici devant un autre lieu emblématique de la ville de Rouen, c'est ce qu'on appelle communément la place du marché qui allie les construction anciennes, médiévales et les constructions modernes dû aux bombardements de la seconde guerre mondiale. Puis lieu important puisque nous sommes sur le bûcher, là où a été brulée Jeanne d'Arc.
Killian Penven :
C'est une place comme son nom l'indique qui accueille toujours un marché. Marché qui jouxte par ses halles, l'église contemporaine, dédiée à Sainte Jeanne d'Arc, monument très important puisqu'il jouxte également le bûcher où Jeanne d'Arc a été brulée au moment de sa condamnation.
Philippe Chauveau :
Cette place, Killian, est aussi le lieu d'un autre personnage célèbre, d'un baptisé célèbre, dans l'église primitive.
Killian Penven :
Oui, Pierre Corneille, le grand littérateur du XVIIième siècle, qui a notamment écrit « Le Cid », qui a été baptisé juste à coté dans cette église primitive et sa maison natale se visite juste à coté, également de la place du vieux marché.
Philippe Chauveau :
Killian, merci beaucoup de nous avoir donné un bel aperçu des atouts, du charme de la ville de Rouen. Bien sur si on veut participer aux visites organisées par l'office du tourisme, si on veut en savoir plus, on vous rend visite justement dans vos locaux. L'office du tourisme, qui est située juste en face de la cathédrale, dans un très beau bâtiment.
Killian Penven :
Oui c'est le premier bâtiment Renaissance de la ville de Rouen, l'ancien bureau des finances de la ville. Bâtiment aussi très connu, puisque Claude Monnet, a peint une partie de sa fameuse série des cathédrales de Rouen, et lieu donc emblématique de la ville, juste en face de la cathédrale.
Philippe Chauveau :
Merci beaucoup Killian
Killian Penven :
Merci
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Musée de la céramique 3'16Outre ses quartiers médiévaux et ses maisons à pans de bois telles que nous les avons vues, Rouen possède plus d'une centaines d'hôtels particuliers comme celui-ci. Nous sommes ici à l'hôtel d'Ocqueville, ce beau bâtiment XVII ème siècle qui abrite le musée de la céramique.
Car il faut rappeler qu'au XVII ème et au XVIII ème, la faïence a fait la réputation, la renommée de la cité normande.
Le musée de la céramique a été inauguré au en 1984, c'est un hôtel particulier dont la construction avait débuté au XVII ème siècle, c'était l'hôtel d'Ocqueville.
L'hôtel a eu une seconde phase de construction au XVIII ème siècle avec de très très beaux décors que l'on peut encore voir aujourd'hui dans certaines salles, notamment la salle de « la table dressée ».
Un musée de la céramique à Rouen, parce que Rouen est une terre de faïence, la faïence de Rouen. Et nous avons la chance d'avoir une exceptionnelle collection qui est présentée dans ce bâtiment dans le cadre de cet écrin qu'est l'hôtel particulier,
qui permet vraiment d'évoquer non seulement toute la diversité de cette faïence mais aussi ces usages.
Alors en fait le musée comporte à peu près 5000 pièces,donc effectivement, on va dire que les deux tiers des collections, c'est de la faïence de Rouen, mais on a aussi d'autres centres qui sont représentés,
ce qui est intéressant puisque ça permet aussi de mettre en perspective la faïence de Rouen au sein d'un contexte plus global qui est l'histoire de la faïence comme Lille Moustiers, Nevers mais nous avons également Delft,
nous avons bien sûr des porcelaines de Chine et du Japon et nous avons aussi un fond de porcelaine de Sèvres et ce qu'on a appelé la faïence fine.
L'age d'or de la faïence de Rouen, c'est vraiment on pourrait dire le premier tiers du XVIII ème siècle, c'est à dire vraiment le moment où la faïence atteint la plénitude à la fois dans les décors parce que c'est extrêmement fin, ce n'est pas le cas de tous les centres faïenciers,
et je pense aussi, une autre spécificité, c'est la grande diversité typologique des pièces. C'est à dire qu'on a, à la fois tout ce qui concerne les arts de la table notamment avec la salle de « la table dressée », qui est un des coups de cœur du public donc ça aussi ça fait plaisir.
Des plats, des aiguières, des assiettes mais on a aussi énormément d'autres typologies, par exemple on a des encriers, on a des jardinières, on a des éléments pour la toilettes comme des porte perruques, on a des bourdaloues qui étaient les pots de chambre de l'époque.
Alors moi j'avoue que j'ai un peu faible pour l'ocre niellé, notamment un très beau plateau représentant Neptune sur les flots. Il y a énormément de pièces somptueuses dans ce musée, il y a aussi toutes les grandes sphères terrestres et célestes.
Les bustes des saisons, c'est difficile de dire quelle est la pièce que je préfère.
Outre ses quartiers médiévaux et ses maisons à pans de bois telles que nous les avons vues, Rouen possède plus d'une centaines d'hôtels particuliers comme celui-ci. Nous sommes ici à l'hôtel d'Ocqueville, ce beau bâtiment XVIIième siècle qui abrite le musée de la céramique. Car il faut rappeler qu'au XVIIième et au XVIIIième, la faïence a fait la réputation, la renommée de la cité normande.
Le musée de la céramique a été inauguré au en 1984, c'est un hôtel particulier dont la construction avait débuté au XVIIième siècle, c'était l'hôtel d'Ocqueville. L'hôtel a eu une seconde phase de construction au XVIIIième siècle avec de très très beaux décors que l'on peut encore voir aujourd'hui dans certaines salles, notamment la salle de « la table dressée ».
Un musée de la céramique à Rouen, parce que Rouen est une terre de faïence, la faïence de Rouen. Et nous avons la chance d'avoir une exceptionnelle collection qui est présentée dans ce bâtiment dans le cadre de cet écrin qu'est l'hôtel particulier qui permet vraiment d'évoquer non seulement toute la diversité de cette faïence mais aussi ces usages.
Alors en fait le musée comporte à peu près 5000 pièces,donc effectivement, on va dire que les deux tiers des collections, c'est de la faïence de Rouen, mais on a aussi d'autres centres qui sont représentés, ce qui est intéressant puisque ça permet aussi de mettre en perspective la faïence de Rouen au sein d'un contexte plus global qui est l'histoire de la faïence comme l'Ile Moustiers, Nevers mais nous avons également Delft, nous avons bien sûr des porcelaines de Chine et du Japon et nous avons aussi un fond de porcelaine de Sèvres et ce qu'on a appelé la faïence fine.
L'age d'or de la faïence de Rouen, c'est vraiment on pourrait dire le premier tiers du XVIIIième siècle, c'est à dire vraiment le moment où la faïence atteint la plénitude à la fois dans les décors parce que c'est extrêmement fin, ce n'est pas le cas de tous les centres faïenciers, et je pense aussi, une autre spécificité, c'est la grande diversité typologique des pièces. C'est à dire qu'on a, à la fois tout ce qui concerne les arts de la table notamment avec la salle de « la table dressée », qui est un des coups de cœur du public donc ça aussi ça fait plaisir. Des plats, des aiguières, des assiettes mais on a aussi énormément d'autres typologies, par exemple on a des encriers, on a des jardinières, on a des éléments pour la toilettes comme des porte perruques, on a des bourdaloues qui étaient les pots de chambre de l'époque. Alors moi j'avoue que j'ai un peu faible pour l'ocre niellé, notamment un très beau plateau représentant Neptune sur les flots. Il y a énormément de pièces somptueuses dans ce musée, il y a aussi toutes les grandes sphères terrestres et célestes. Les bustes des saisons, c'est difficile de dire quelle est la pièce que je préfère.
Rouen Vallée de Seine
Patrimoine, musées, gastronomie...
Musée des Beaux-Arts 3'11Le musée des beaux-arts de Rouen est considéré comme l'un des plus important de France. Déjà par la taille, la taille de ce bâtiment, un bâtiment impressionnant, construit à la fin du XIX ème siècle pour abriter spécifiquement les collections.
Des collections artistiques qui vont de la période médiévale à la période contemporaine. Et tous les grands noms de la création artistique sont là. Si je vous parle de David d'Angers, de Sisley, de Renoir, de Monet, de Caillebotte, du Caravage ou encore de Delacroix,
ils sont tous là ou presque avec une place privilégiée bien évidement pour les impressionnistes qui ont si bien peint la Normandie. Petit tour d'horizon de ce lieu incontournable lors d'un week-end à Rouen, le musée des beaux-arts.
Le musée des beaux-arts de Rouen a été crée au XIX ème siècle dans un bâtiment spécifiquement conçu justement, pour accueillir les collections, c'est une des spécificités du musée et c'est un des grands musées qui ont été dotés au XIX ème siècle par les dépôts d'Etat,
ce qu'on a appelé le décret Chaptal.
Ce qui fait sa renommée, c'est essentiellement deux collections. La collection impressionniste donc le XIX ème siècle, avec une donation majeure en 1909 par François Depeaux, qui était un érudit et un amateur de peinture rouennais, et la collection de peinture française du XVII ème siècle.
Oui on peut largement dérouler l'histoire de la peinture française et même étrangère à Rouen. Nous avons des grands noms comme Poussin, Caravage, Velasquez. Nous sommes un des rares musées de France à avoir un Velasquez, même le Louvre nous l'envie.
Nous avons des artistes comme Monet, Sisley. En sculpture nous avons Géricault bien sûr, nous avons David d'Angers, voilà donc tous les grands artistes, on peut sire, sont représentés à Rouen.
Nous avons par contre un beau fond XX ème notamment avec la famille Duchamp,
donc Marcel Duchamp, Jacques Villon, et Raymond Duchamp-Villon.
Le fait d'avoir la chance d'être au milieu de ces collections qui sont vraiment exceptionnelles que ce soit les peintures, les sculptures, on a aussi des objets d'art donc un sentiment de sérénité et de fierté aussi.
Le musée des beaux-arts de Rouen est considéré comme l'un des plus important de France. Déjà par la taille, la taille de ce bâtiment, un bâtiment impressionnant, construit à la fin du XIXième siècle pour abriter spécifiquement les collections. Des collections artistiques qui vont de la période médiévale à la période contemporaine. Et tous les grands noms de la création artistique sont là. Si je vous parle de David d'Angers, de Sisley, de Renoir, de Monet, de Caillebotte, du Caravage ou encore de Delacroix, ils sont tous là ou presque avec une place privilégiée bien évidement pour les impressionnistes qui ont si bien peint la Normandie. Petit tour d'horizon de ce lieu incontournable lors d'un week-end à Rouen, le musée des beaux-arts.
Le musée des beaux-arts de Rouen a été crée au XIXième siècle dans un bâtiment spécifiquement conçu justement, pour accueillir les collections, c'est une des spécificités du musée et c'est un des grands musées qui ont été dotés au XIXième siècle par les dépôts d'Etat, ce qu'on a appelé le décret Chaptal.
Ce qui fait sa renommée, c'est essentiellement deux collections. La collection impressionniste donc le XIXième siècle, avec une donation majeure en 1909 par François Depeaux, qui était un érudit et un amateur de peinture rouennais, et la collection de peinture française du XVIIième siècle.
Oui on peut largement dérouler l'histoire de la peinture française et même étrangère à Rouen. Nous avons des grands noms comme Poussin, Caravage, Velasquez. Nous sommes un des rares musées de France à avoir un Velasquez, même le Louvre nous l'envie. Nous avons des artistes comme Monet, Sisley. En sculpture nous avons Géricault bien sûr, nous avons David d'Angers, voilà donc tous les grands artistes, on peut sire, sont représentés à Rouen.
Nous avons par contre un beau fond XX ième notamment avec la famille Duchamp, donc Marcel Duchamp, Jacques Villon, et Raymond Duchamp-Villon. Le fait d'avoir la chance d'être au milieu de ces collections qui sont vraiment exceptionnelles que ce soit les peintures, les sculptures, on a aussi des objets d'art donc un sentiment de sérénité et de fierté aussi.
Rouen Vallée de Seine
Patrimoine, musées, gastronomie...
Musée Flaubert et de la médecine 4'28Nous sommes dans un autre quartier de Rouen, un peu excentré par rapport à la cathédrale et à la place du vieux marché, nous sommes près de l'Hôtel Dieu, donc dans un quartier XVIII ème siècle et nous sommes ici au musée Flaubert qui est aussi le musée de l'histoire de la médecine.
Pourquoi ? Tout simplement parce que Gustave Flaubert est né ici dans ce pavillon, en 1821 à deux pas de l'Hôtel Dieu où son père était chirurgien. Et c'est ce que nous allons découvrir ensemble.
Nous sommes ici au musée Flaubert, et nous sommes plus particulièrement dans la maison de fonction du chirurgien en chef de l'Hôtel Dieu. Cette maison a été occupée par 5 médecins successifs, les deux derniers étant Achille Cléophas Flaubert,
le père de Gustave Flaubert, le dernier étant Achille Flaubert, le frère ainé de Gustave Flaubert.
Le visiteur va découvrir à la fois l'histoire de la médecine, depuis le Moyen-age et jusqu'à l'époque actuelle et également l'histoire de la famille Flaubert et plus particulièrement l'enfance de Gustave Flaubert.
Il va non seulement naitre mais il va vivre ici avec sa famille, et jusqu'à la mort de son père. Car en effet à partir de la mort de son père, il va quitter la maison étant donné que c'est son frère aîné qui va prendre la suite et à ce moment là,
Gustave, avec sa maman, ira s'établir à Croisset.
C'est vrai que ce musée Flaubert est d'abord très varié, c'est ce qui en fait son intérêt, en général, nous montrons beaucoup de statues. Car la médecine, pendant le Moyen-age, était surtout basée sur l'idée que si l'on était malade,
et bien c'est parce qu'on avait accompli de mauvaises actions et qu'on était puni et que donc il fallait prier pour pouvoir être guéri. On raconte effectivement l'histoire de beaucoup d'instruments de médecine.
On parle beaucoup aussi de l'anatomie, puisque l'anatomie qui a mis beaucoup de temps à parvenir dans notre région, car pour donner des leçons d'anatomie,
il fallait évidemment avoir des cadavres et à cette époque seuls des cadavres de condamnés à mort étaient autorisés et les professeurs d'anatomie n'en avait qu'un ou deux par an, donc c'était très difficile.
Nous avons une pièce exceptionnelle, puisque c'est un mannequin de madame de Coudray qui représente les pièces anatomiques d'une femme en train d'accoucher, et cette sage femme qui était d'une très grande compétence,
va faire le tour de France pour donner des cours d'accouchement aux matrones, celles que l'on appelait les matrones et qui n'avaient pas toujours les compétences voulues et qui étaient souvent causes de mortalité importante en particulier à l'époque des Louis XIV et de Louis XV.
Il y a une pièce intéressante qui est un écorché du docteur Auzoux. Le docteur Auzoux fabriquait des mannequins, des écorchés démontables, pour que les médecins puissent donner des cours d'anatomie.
Et dans Bouvard et Pécuchet, justement, les deux amis, se font venir un bonhomme Auzoux et c'est ce bonhomme Auzoux qui est dans la vitrine d'une petite pièce que nous avons dans ce musée.
Il racontait dans sa correspondance qu'il était toujours très ému lorsqu'il revenait dans cette maison, quand il revenait quelques fois pour passer Noël avec son frère et sa femme et c'est vrai qu'à chaque fois,
il a dit que c'était très émouvant pour lui et c'était un petit peu même difficile pour lui de revenir, dans cette maison, où il avait connu des joies, en particulier avec sa petite sœur Caroline.
nous sommes dans un autre quartier de Rouen, un peu excentré par rapport à la cathédrale et à la place du vieux marché, nous sommes près de l'Hôtel Dieu, donc dans un quartier XVIIIième siècle et nous sommes ici au musée Flaubert qui est aussi le musée de l'histoire de la médecine. Pourquoi ? Tout simplement parce que Gustave Flaubert est né ici dans ce pavillon, en 1821 à deux pas de l'Hôtel Dieu où son père était chirurgien. Et c'est ce que nous allons découvrir ensemble.
Nous sommes ici au musée Flaubert, et nous sommes plus particulièrement dans la maison de fonction du chirurgien en chef de l'Hôtel Dieu. Cette maison a été occupée par 5 médecins successifs, les deux derniers étant Achille Cléophas Flaubert, le père de Gustave Flaubert, le dernier étant Achille Flaubert, le frère ainé de Gustave Flaubert.
Le visiteur va découvrir à la fois l'histoire de la médecine, depuis le Moyen-age et jusqu'à l'époque actuelle et également l'histoire de la famille Flaubert et plus particulièrement l'enfance de Gustave Flaubert. Il va non seulement naitre mais il va vivre ici avec sa famille, et jusqu'à la mort de son père. Car en effet à partir de la mort de son père, il va quitter la maison étant donné que c'est son frère aîné qui va prendre la suite et à ce moment là, Gustave, avec sa maman, ira s'établir à Croisset.
C'est vrai que ce musée Flaubert est d'abord très varié, c'est ce qui en fait son intérêt, en général, nous montrons beaucoup de statues. Car la médecine pendant le Moyen-age était surtout basée sur l'idée que si l'on était malade et bien c'est parce qu'on avait accompli de mauvaises actions et qu'on était puni et que donc il fallait prier pour pouvoir être guéri. On raconte effectivement l'histoire de beaucoup d'instruments de médecine. On parle beaucoup aussi de l'anatomie, puisque l'anatomie qui a mis beaucoup de temps à parvenir dans notre région, car pour donner des leçons d'anatomie, il fallait évidemment avoir des cadavres et à cette époque seuls des cadavres de condamnés à mort étaient autorisés et les professeurs d'anatomie n'en avait qu'un ou deux par an, donc c'était très difficile.
Nous avons une pièce exceptionnelle, puisque c'est un mannequin de madame de Coudray qui représente les pièces anatomiques d'une femme en train d'accoucher, et cette sage femme qui était d'une très grande compétence va faire le tour de France pour donner des cours d'accouchement aux matrones, celles que l'on appelait les matrones et qui n'avaient pas toujours les compétences voulues et qui étaient souvent causes de mortalité importante en particulier à l'époque des Louis XIV et de Louis XV. Il y a une pièce intéressante qui est un écorché du docteur Auzoux. Le docteur Auzoux fabriquait des mannequins, des écorchés démontables, pour que les médecins puissent donner des cours d'anatomie. Et dans Bouvard et Pécuchet, justement, les deux amis, se font venir un bonhomme Auzoux et c'est ce bonhomme Auzoux qui est dans la vitrine d'une petite pièce que nous avons dans ce musée. Il racontait dans sa correspondance qu'il était toujours très ému lorqu'il revenait dans cette maison, quand il revenait quelques fois pour passer Noël avec son frère et sa femme et c'est vrai qu'à chaque fois, il a dit que c'était très émouvant pour lui et c'était un petit peu même difficile pour lui de revenir, dans cette maison, où il avait connu des joies, en particulier avec sa petite sœur Caroline.
Rouen Vallée de Seine
Patrimoine, musées, gastronomie...
Papilles... 00'03'42"Philippe Chauveau : Entre deux visites de musées ou de monuments, vous aurez besoin de reprendre des forces et ça tombe bien car Rouen vous réserve de belles surprises gustatives. Il y a des chefs étoilés, il y a des tables gastronomiques et puis il y a aussi ce club. Le club des toques Rouen Val de Seine, un club qui réunit plusieurs chefs de la région, notamment Thomas Lemelle. Des chefs qui se sont regroupés pour offrir le meilleur de la gastronomie. Direction le Saint Hilaire, où Thomas Lemelle aime cuisiner des produits régionaux mais aime aussi faire partager sa passion de la cuisine puisqu'il organise des cours, des ateliers de cuisine auxquels vous pourrez vous même participer. On y va. Thomas Lemelle : Au début on a pris le restaurant, en 2004, c'était un petit bistrot de quartier. Trois ans après comme ça fonctionnait très bien, on a décidé d'agrandir et de vraiment créer un restaurant à notre image, dans les tons roses et marrons, et puis vraiment de créer notre identité. Ce qu'on veut créer, c'est l'image d'une bonne table, où le client se sent à l'aise et décontracté. On veut vraiment garder cette ambiance familiale. Je porte une importance aux produits, sachant qu'on est quand même sur un terroir avec une forte identité. Et pour cela, ça a été vraiment une de mes priorités de trouver des producteurs locaux et d'essayer de les faire vivre. Je pense que c'est important, on a de très beaux producteurs, de très beaux produits. L'association c'est les toques rouennaises, les toques de Rouen Vallée de Seine exactement. Son but c'est de travailler dans le même sens et de valoriser également la gastronomie rouennaise sachant qu'à Rouen on est une ville avec de beaux restaurants. J'ai des collègues qui travaillent très très bien,en tout cas on essaye d'être sur les évènements comme la fête du ventre à Rouen, comme les salons. Ma satisfaction c'est d'avoir donné un petit moment de bonheur si on peut dire, en tout cas un petit moment de bien-être aux gens. Je pense que la table aujourd'hui, on va au restaurant pour partager, on va au restaurant pour discuter. C'est un tout, c'est pas que l'assiette non plus, c'est vraiment une ambiance. C'est ce que j'essaye en tout cas de transmettre au restaurant, que ça se passe bien. Philippe Chauveau : Ici s'achève notre balade dans les rues de Rouen, en vous précisant que la belle ville normande vous réserve encore beaucoup d'autres surprises. Merci à l'équipe de l'office du tourisme qui nous a aidé à préparer ce reportage, et si vous voulez en savoir plus, vous cliquez sur l'onglet plus d'infos. A bientôt sur WTT.